Le retour s'anticipe

Le salarié qui part travailler dans un pays étranger s'attend en général à devoir s'adapter? Il s'attend moins, en revanche, à devoir le faire quand il rentre. « Pour les impatriés, le retour est souvent difficile, raconte Hélène Charvériat, déléguée générale de l'Union des Français de l'étranger. Pour éviter un trop grand décalage, les entreprises essaient de ne pas faire partir les gens plus de six ans. » Elles ont, en outre, intérêt à évoquer les conditions du retour dans le contrat de départ. « Nous n'avons pas suffisamment de visibilité pour garantir d'avance tel ou tel poste à un expatrié, relève Hans Vanbets, responsable du management des talents du groupe BNP Paribas. Mais nous pouvons l'assurer de réintégrer des fonctions comparables à celles qu'il occupe à son départ. » Quelles que soient les précautions, les impatriés n'en ont pas moins besoin d'être accompagnés à leur arrivée, ne serait-ce que sur le plan matériel. C. G.
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