Blue Kiwi vient de sortir une nouvelle version de sa solution de réseau social d'entreprise. Elle permet de construire des communautés non seulement à l'intérieur d'une société mais aussi avec l'ensemble de ses fournisseurs et de ses clients. « Les grands éditeurs de logiciels essayent de faire croire que l'entreprise 2.0 est un ensemble de blogs et de wikis [logiciels permettant de modifier des pages Web par tous les utilisateurs y étant autorisés, Ndlr] à l'intérieur de l'entreprise avec des outils collaboratifs traditionnels, explique Carlos Diaz, le directeur général de la start-up française. Nous proposons d'organiser des réseaux avec les partenaires et de créer de nouvelles formes d'interaction avec eux. »Depuis sa création il y a trois ans, Blue Kiwi s'est concentré sur les outils de réseau social interne. L'idée est de permettre aux commerciaux d'une entreprise de partager en ligne des idées et des conseils pour mieux aborder différents types de client. Cependant, Dassault Systèmesave;mes, le premier client de Blue Kiwi, lui a demandé de créer un réseau pour 800 partenaires et près de 8.000 personnes en tout. « Auparavant, ces 8.000 personnes étaient gérées sous forme de listing, précise Carlos Diaz. Dassault Systèmesave;mes ne pouvait les contacter qu'au travers d'événements ponctuels ou de newsletters. Désormais, la relation est permanente, quotidienne et les relations d'affaires n'en sont que meilleures. » Dassault Systèmesave;mes est même entré au capital de Blue Kiwi en apportant 4,7 millions d'euros en juin dernier. Sofinnova y est présent depuis 2007.« version gratuite »Bientôt, un grand fabricant d'automobile français devrait utiliser Blue Kiwi pour organiser une communauté de fans lors du lancement de certains véhicules. Aujourd'hui, les grands clients de Blue Kiwi sont européens avec des sociétés comme Nokia, BNP Paribas, SNCF et Mondial Assistance. La société vient d'ouvrir deux bureaux aux États-Unis, à New York et à San Francisco. Pour l'heure, 90 % des concurrents de Blue Kiwi sont américains (Jive Software et Social Text).« Notre stratégie de freemium consiste à présenter gratuitement nos fonctionnalités aux entreprises, c'est-à-dire la version free ou gratuite, explique Carlos Diaz. Si elles sont contentes, elles peuvent passer à la version plus élaborée payante, la version premium. Cela permet de diminuer notre coût des ventes. » P. B.

latribune.fr

09 Déc 2009, 1:45

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