Comment importer le modèle californien

?php $cleengFullBodyContent = array ( 'price' => 0.49, 'itemType' => 'article', 'shortDescription' => 'Comment importer le modèle californien', 'url' => 'https://latribune.fr/journal/edition-du-1005/editoriaux-et-opinions/1156986/comment-importer-le-modele-californien.html', 'pageTitle' => 'Comment importer le modèle californien | La Tribune', 'shortUrl' => NULL, 'contentId' => 443605314, ); $cleengPageId = "620761"; $cleengBody = "Le succès de l\'industrie californienne dans le numérique consacre son modèle de financement des start-up. « Une équipe, un projet, une ambition et vous trouvez l\'argent dont vous avez besoin pour créer votre start-up et financer son développement », et ce, en quelques semaines, sans apport personnel, sans caution bancaire et sans aides publiques. Si vous avez un bon projet et si vous vous investissez personnellement avec votre équipe, vous avez la possibilité de garder le contrôle de votre entreprise et de faire fortune. Alors comment marche ce modèle californien et comment le mettre en place en France ? Il repose sur des structures de gestion de « fonds de capital-risque », qui prennent différentes formes : division de société, investisseurs fortunés ou structures dédiées. Menlo Park, coeur du capital-risque californien, en regroupe, par exemple, plus de 300. Chacune de ces structures occupe un ou plusieurs partenaires dont l\'expérience est reconnue par leurs pairs, tous issus d\'un secteur industriel qu\'ils connaissent bien. Ils savent mobiliser et galvaniser des équipes et apprécier la valeur de celle qui vient présenter son projet. En peu de temps, ils jugent le potentiel du couple équipe/projet car ils en ont été le moteur dans une vie antérieure. Sur la base de leur crédibilité professionnelle et de leur charisme, ils ont la capacité de collecter rapidement une centaine de millions de dollars auprès de différents investisseurs qui vont leur faire confiance. Le fonds ainsi constitué financera la création et le projet d\'innovation d\'une douzaine de start-up ainsi que leur croissance lors de tours de table ultérieurs. En revanche, son responsable prendra l\'engagement d\'investir lui-même pour en « coacher la bonne marche », et, en cas de besoin, pour en « assumer l\'intérim ».Cette structure de gestion d\'un fonds de capital-risque met environ un an pour le mobiliser, puis trois à quatre ans pour l\'investir. Elle sera dissoute lorsque la majorité des opportunités de mise en Bourse ou de vente de la société se seront présentées ou que les investissements malheureux auront été soldés - soit après sept à huit ans d\'existence.Le responsable de ce fonds de capital-risque est un professionnel qui s\'engage. Il a l\'obligation de réussir. Sa rémunération est indexée sur le montant confié. Par contre, il reçoit une participation de 25 à 30 % sur les gains réalisés, gains qui représentent la pertinence de ses choix et sa prise de risque. Les 70 à 75 % des gains seront reversés aux investisseurs qui bénéficieront alors d\'avantages fiscaux importants sur les plus-values réalisées, une façon très lucrative et généreuse pour « faire croître intelligemment » leur fortune.Nous sommes au coeur de l\'écosystème qui finance l\'innovation hors de toute administration bureaucratique. Fondé sur la compétence d\'acteurs qui se cooptent et s\'engagent, ce modèle encourage les porteurs de projets innovants à créer leur entreprise. C\'est un partenariat gagnant?gagnant, basé sur l\'envie d\'entreprendre, la compétence, la confiance, le courage et la prise de risque. Ce système est naturellement encadré par le législateur qui permet à toute personne physique ou morale qui paie des impôts, de pouvoir en investir librement une partie dans de tels fonds, dans une proportion laissée à l\'initiative du législateur. Mais toute personne voulant engager ses propres liquidités dans de tels fonds a la possibilité de le faire et d\'en percevoir les avantages. Il appartient alors au responsable de ce fonds de convaincre ses investisseurs qu\'il a les compétences nécessaires et une très bonne connaissance du potentiel des marchés sur lesquels il veut investir. C\'est sur ce lien de confiance que s\'établira la relation. Si le responsable du fonds ne réussit pas dans ses investissements, alors l\'investisseur aura tout simplement « payé ses impôts » - son argent étant injecté dans l\'économie réelle « pour financer de l\'innovation ». Le responsable du fonds est seul à en assumer sa bonne gestion. Il pourra faire fortune s\'il réussit un investissement sur cinq ou six. C\'est ce modèle que ne peut pas assumer la technostructure de notre administration.C\'est pourquoi l\'État doit repenser la myriade d\'organismes incohérents dédiés au financement de la création d\'entreprises et dont la complexité a favorisé l\'émergence de nouvelles professions tant pour aider l\'entrepreneur à naviguer dans ce labyrinthe inefficace que le fonctionnaire pour analyser et comprendre le business plan présenté ! Incroyable perte d\'énergie ! Mais l\'État doit libérer au moins 1 milliard d\'euros dans le cadre de la refonte de la fiscalité en cours. Ce montant peut venir d\'une nouvelle tranche pour les contribuables les plus fortunés. Cette partie de leurs impôts sera « remise temporairement en gestion » à ces « fonds capital-risque » reconnus afin que leurs responsables puissent assumer leur mission de « créateurs de fortune pour ceux qui n\'en ont pas », en investissant leurs impôts dans les projets d\'innovation de ceux qui veulent s\'engager dans une aventure industrielle qui les passionne afin que, eux aussi, puissent « faire fortune en France ».Nos créateurs d\'entreprises attendent ce modèle. Son montage est assez simple à mettre en place par le législateur. Restera au politique d\'avoir le courage de le décider et au gouvernement celui de l\'intégrer dans le nouveau plan fiscal. La qualification des pionniers de cette nouvelle profession sera pilotée par de vrais professionnels. Nous en connaissons qui se préparent. Il en va de la relance de notre économie dont le salut est dans le financement de l\'innovation hors de nos grands groupes dont les liens sont parfois trop proches de notre administration. Ayons le courage et la volonté d\'avoir une ambition pour financer l\'innovation en France et sachons faire confiance à nos entrepreneurs et à notre jeunesse qui veut s\'investir dans notre pays. Le succès de ce modèle sera couronné dès lors que les jeunes entrepreneurs du monde entier viendront, eux aussi, s\'établir en France pour y faire fortune plutôt que de partir en Californie ! C\'est un cercle vertueux dans lequel tous les acteurs sont gagnants - y compris la France."; include_once($_SERVER["DOCUMENT_ROOT"]."../inc/cleeng/CleengLayer.php"); ?
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