Alain Figaret prend un coup de jeune et se diversifie

C'est la boutique de la place de la Madeleine, à Paris, qui a été choisie pour devenir le laboratoire du nouveau concept de magasins du chemisier Alain Figaret. Une nouvelle étape pour la marque fondée en 1968 à Biarritz et qui a su depuis imposer son savoir-faire dans l'univers très concurrentiel de la chemise haut de gamme pour homme. L'occasion aussi de redynamiser la gamme destinée aux femmes et même de tenter une incursion chez les enfants. Devant le succès rencontré par ce nouveau concept, qui a su rassurer les clients traditionnels tout en étant attractif pour une nouvelle clientèle plus jeune, Ludovic Le Boeuf, le PDG d'Alain Figaret, souhaite l'étendre aux six boutiques parisiennes dans un premier temps.Du sur-mesure« Avec ce projet, nous avons voulu ajouter du sens à la marque, lui apporter des valeurs plus hédonistes. L'environnement reste classique, mais très valorisant pour nos clients qui s'y retrouvent, explique le dirigeant. En parallèle, nous avons aussi fait un gros travail sur un nouveau service de sur-mesure qui est un axe important de notre développement. » D'ailleurs tous les magasins parisiens proposeront ce service d'ici la fin de l'année avant d'être étendu aux principales boutiques en province.Autre axe de développement pour Alain Figaret, la clientèle féminine. Finis les chemisiers à fanfreluches, parfois un peu kitch. La marque s'est recentrée sur quelques chemises assez classiques, qui peuvent aussi bien être utilisées dans l'univers du travail que pour des occasions plus sport grâce à une gamme complémentaire de vêtements (vestes, robes et accessoires) présentés sur cintres dans un esprit « dressing ». Pour accompagner ce travail sur la marque, Ludovic Le Boeuf associe Alain Figaret à plusieurs événements du monde de l'automobile classique comme le Tour Auto, Le Mans Classique ou les 10.000 Tours.L'entreprise réalise 80 % de son chiffre d'affaires avec les chemises pour homme. Seul mystère : le montant dudit chiffre d'affaires. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il était de 30 millions d'euros en 2005 et qu'il semble bien avoir prospéré depuis, si l'on en juge par les prix pratiqués : 79 euros en confection (entrée de gamme) à 139 euros en sur-mesure et des marges en boutique plus que confortables. De quoi se lancer activement sur le marché de la femme, bien plus concurrentiel. « 2011 sera l'année du développement, confirme Ludovic Le Boeuf. Nous envisageons même d'ouvrir une boutique qui lui sera entièrement consacrée dans les prochains mois. »
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