SynapCell va pouvoir développer sa R&D

SynapCell vient de faire coup double. La société de biotechnologie spécialisée dans l'expertise préclinique de médicaments dédiés aux maladies du cerveau a, dans le même temps, réalisé une deuxième levée de fonds, de 180.000 euros, et obtenu le financement d'un projet collaboratif à hauteur de 340.000 euros. « Cette levée de fonds dans le contexte économique actuel prouve la confiance des investisseurs dans notre projet », se réjouit Corinne Roucard, présidente de SynapCell.De fait, créée en 2005, la société, qui évalue l'efficacité et les effets secondaires des molécules qui lui sont confiées par des sociétés biopharmaceutiques, est en pointe dans l'étude des traitements de l'épilepsie. « Nos modèles et protocoles, uniques en leur genre, ont déjà permis le passage en phase clinique de certaines molécules testées », précise Corinne Roucard. Rhône-Alpes Création, Grenoble Angels Participation, Expansinvest, Viaduc8 et des business angels individuels, qui avaient déjà investi 350.000 euros en 2009, vont ainsi permettre à SynapCell de poursuivre son internationalisation et de développer sa R&D.Modélisation neuronaleS'agissant de R&D collaborative, le Fonds européen de développement régional (Feder) et la Communauté d'agglomération Grenoble-Alpes Métropole viennent chacun d'accorder 170.000 euros de financement, dans le cadre du projet de recherche Rhenepi. « Ce projet vise à réaliser une plate-forme de modélisation neuronale pour mettre au point et valider des traitements personnalisés de l'épilepsie. » Lauréat du 9e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI), celui-ci a été labellisé par les pôles de compétitivité Alsace Biovalley et Lyonbiopôle. « Ce projet fédère, en effet, les acteurs les plus pertinents sur le sujet », souligne la présidente. À savoir Rhenovia Pharma, coordinateur basé à Mulhouse, l'Institut des neurosciences de Grenoble et l'Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier.La société au chiffre d'affaires de 192.000 euros en 2009 vise cette année 300.000 euros et envisage de se diversifier dans d'autres maladies neuropsychiatriques comme la schizophrénie.
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