Nova Design manque de fonds pour lancer son engin aquatiqueTwino

Un drôle d'engin qui se transforme à volonté en rameur, voile latine, kite, aviron ou simple support de farniente pourrait bientôt prendre place sur nos littoraux. C'est en observant les activités nautiques pratiquées sur les plages qu'Olivier Jeanjean, designer industriel, fondateur en 1995 de la société Nova Design (à Saussines, Hérault), a eu l'idée de créer ce véhicule de loisir nautique à propulsion modulable. « Un touriste arrive sur la plage. Qu'est-ce qu'on lui propose pour jouer ? Entre le pédalo, trop ringard, et le catamaran ou le kitesurf, trop techniques pour les profanes, les acteurs de l'industrie touristique n'avaient rien pour ceux qui veulent s'amuser rapidement en famille. Il manquait un produit polyvalent s'adaptant à tous publics, quelle que soit la météo », explique Olivier Jeanjean.Principal atout du Twino : son interchangeabilité rapide. Cinq minutes suffisent, selon son créateur, pour adapter le module de base, fabriqué en aluminium léger et résistant, à l'usage souhaité. Insubmersible et d'une stabilité rassurante, il permet aux professionnels de proposer des activités simples et ludiques à leurs clients. L'idée est de créer une ligne de véhicules nautiques de loisir pour le marché de la location.prix moyen : 6.500 eurosTwino sera fabriqué en sous-traitance dans d'autres régions de France et assemblé près de Lunel (Hérault). Son prix moyen sera de 6.500 euros. « Mais il en existera de moins cher. Et une version avec moteur électrique », assure Olivier Jeanjean qui a déjà investi 400.000 euros dans le projet. Un prototype est sorti en 2007. Un premier de série a été lancé en juillet 2010. Mais il manque des fonds pour lancer son industrialisation. « Entre 200.000 et 1 million d'euros, estime Olivier Jeanjean. Les équipes sont prêtes pour tester le produit dans le sud de la France. » Le marché est évalué à près de 9 millions d'euros pour les seules régions Languedoc-Roussillon et Paca. Nova Design vise 200.000 euros de chiffre d'affaires la première année et entre 2 et 12 millions d'euros d'ici à deux ans, selon la réactivité du marché dans les DOM-TOM et à l'étranger. Anne-Isabelle Six, à Montpellie
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.