Trois surprises surgissent dans le hit parade

? Samsung, nouveau géant de l'électroniqueAvec une capitalisation boursière de 120 milliards de dollars, le sud-coréen Samsung Electronics pèse aujourd'hui presque autant que Nokia, Sony, Toshiba et Panasonic réunis (133 milliards de dollars au total). Certes, la chute boursière du fabricant finlandais de téléphones mobiles Nokia, qui a mal négocié le virage des smartphones, compte pour beaucoup dans cette nouvelle donne boursière. Mais, rien que depuis le mois de novembre, l'action Samsung a bondi de 25 %, pour atteindre le plus haut niveau de son histoire le 3 janvier. Il faut dire que le groupe, déjà premier fabricant mondial d'écrans plats, de téléviseurs et de puces mémoire, s'est diversifié avec succès, d'abord dans les smartphones, et à présent dans les tablettes tactiles. Nombre d'observateurs du secteur estiment que sa Galaxy Tab représente l'alternative la plus crédible à l'iPad d'Apple. Samsung pourrait encore prendre du galon en bourse au cours des prochains mois : sur les 46 analystes financiers qui suivent la valeur, 44 recommandent de l'acheter.? Oracle, plus fort qu'IntelLarry Ellison peut être satisfait. La capitalisation boursière de sa société, Oracle, dépasse aujourd'hui celle d'Intel, premier fabricant mondial de semi-conducteurs. L'éditeur américain de logiciels a eu le nez creux en rachetant le fabricant de serveurs Sun Microsystems, en 2009. Une acquisition qui permet au groupe de proposer à la fois du « software » (logiciels) et du « hardware » (matériels). Cette capacité à proposer une offre globale est très appréciée des clients, qui souhaitent de plus en plus avoir recours à un interlocuteur unique, pour des raisons pratiques et économiques. « Notre vision est la même que celle d'IBM en 1960 », avait expliqué Larry Ellison à ses clients en janvier 2010, lors de la finalisation du rachat de Sun. Et de souligner « qu'en maîrisant l'ensemble de la filière, nous pouvons délivrer des systèmes plus performants. » Oracle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, dans sa stratégie de touche à tout de l'informatique. « Vous allez nous voir acheter des fabricants de processeurs », avait lancé Larry Ellison en septembre dernier. ? Tata hisse les SSII indiennes parmi les grandsDes ingénieurs de qualité mais bien meilleur marché que ceux des pays matures. C'est l'une des explications principales de la réussite insolente de la Société de services informatiques (SSII) indienne Tata Consultancy Services et de ses compatriotes Infosys et Wipro. Si, en France, les entreprises hésitent encore à recourir à l'offshore, c'est-à-dire à la délocalisation de leurs services informatiques, les groupes anglo-saxons n'ont pas de telles pudeurs. Fortes de cette clientèle, Tata Consultancy Services et ses compatriotes affichent une envolée de 35 % en moyenne de leur chiffre d'affaires, bon an mal an, et dégagent des marges impressionnantes, de l'ordre de 25 %. Si bien que l'on prête régulièrement à Tata Consultancy Services et autres Wipro et Infosys l'intention de racheter des SSII européennes. Reste que les SSII indiennes commencent à être confrontées à des demandes de hausses de salaires par leurs ingénieurs très diplômés. C. J.
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