La perspective d'une issue favorable pour Accor, enfin délesté de ses titres Lucien Barrière aurait pu profiter en Bourse au groupe d'hôtellerie. Pourtant, il n'en fut rien. Loin de montrer leur soulagement, les investisseurs ont même préféré féliciter le potentiel repreneur, à savoir Fimalac. Alors que le géant de l'hôtellerie a conclu sur une hausse de 0,65 % à 33,84 euros sur la séance de lundi, Fimalac - qui s'est adjugé jusqu'à 1,87 % en séance - a conclu sur une légère hausse de 0,30 %, malgré la forte tendance baissière du jour.Selon des informations de presse de fin de semaine dernière, confirmées ce week-end par Accor, ce dernier est en discussions avec le holding Fimalac pour la vente des 49 % qu'il détient dans Lucien Barrière (détenu par ailleurs à 51 % par la famille Desseigne). L'intérêt suscité par les titres Fimalac aurait pour origine le prix négocié pour mettre la main sur les 49 % d'Accor dans Lucien Barrière. Prix au rabaisCe prix se situerait en effet, selon les rumeurs, dans le bas de la fourchette du prix d'introduction de l'automne dernier comprise entre 16,10 et 19,60 euros par action. Celle-ci valorisait alors la participation du groupe hôtelier dans la société de casinos entre 343 et 282 millions d'euros. Or, des informations de presse rapportaient en fin de semaine que le montant de la transaction avoisinerait désormais 250 millions d'euros. Même au rabais, la concrétisation de la vente de la société de casinos serait une bonne nouvelle pour le groupe d'hotellerie qui avait essuyé un échec cuisant en septembre dernier en voulant introduire en Bourse le groupe Lucien Barrière. A l'époque, faute d'un intérêt soutenu de la part des investisseurs, Accor avait été contraint de faire machine arrière, « eu égard aux conditions de marché », avait-il alors indiqué. G. V. + 0,30 %

latribune.fr

10 Jan 2011, 23:24

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