Peu prisés en général de la droite, les emplois aidés font, avec la crise, un sacré retour. Et pour cause : ces emplois, financés aux trois-quarts par l'État, permettent de faire sortir rapidement des personnes du chômage. Ce qui est loin d'être négligeable dans le contexte actuel. C'est la raison pour laquelle, jeudi soir à la télévision, face à un panel de neuf Français, le chef de l'État devait annoncer une nouvelle rallonge sur ce poste. Ce qui irait à l'encontre des mesures budgétées. En effet, selon une circulaire du 20 décembre 2010, le volume d'emplois aidés programmés en 2011 devait être réduit, pour passer de 400.000 contrats d'accompagnement dans le secteur non marchand (associations, etc.) en 2010 à 340.00 en 2011 et de 120.000 contrats initiative emploi dans le secteur marchand (entreprises) à 50.000 en 2011. Ce revirement gouvernemental irait toutefois dans le sens des recommandations formulées par le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), qui, dans son « Diagnostic sur l'emploi des jeunes », prône le développement des « contrats aidés », synonymes de « voie d'entrée dans la vie professionnelle de nombreux jeunes ». I. M.

latribune.fr

10 Févr 2011, 21:28

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