Artecomm aide les professionnels à améliorer la qualité de leurs écrits

« Notre raison d'être est l'amélioration de l'écrit professionnel dans les entreprises et l'amélioration de l'efficacité des rédacteurs », affirme d'emblée Sylvain Corneloup, président de la société Artecomm. C'est cette raison d'être qui a poussé cet ancien directeur des systèmes d'information de Hersant Media à racheter l'entreprise, il y a quatre ans, lorsque le patron a pris sa retraite. Il détient aujourd'hui 65% du capital.Artecomm a élaboré une méthodologie et des bonnes pratiques pour aider les rédacteurs à rédiger mieux des textes agréables à lire, faciles à comprendre et à mémoriser. La société a également développé des modules logiciels ? des « add-ons » ? pour les traitements de texte Word de Microsoft et Open Office. Ces outils, destinés à la présentation, réduisent de moitié le temps consacré par les rédacteurs à la mise en page. Là encore, il s'agit de rendre les textes plus facilement abordables et agréables à lire. La méthode MRS (Méthode rédaction structurée) est enseignée lors de stages de deux jours à des groupes de huit personnes au plus. En complément de ces deux journées, Artecomm fournit deux heures de téléformation aux stagiaires que le formateur revoit six à huit semaines plus tard pour une restitution sur les documents produits après le stage.Sylvain Corneloup regrette que les logiciels de traitement de texte, tout comme les messageries électroniques ou les logiciels collaboratifs, soient mis en place dans les entreprises sans que l'on se soucie de savoir si les utilisateurs savent s'en servir. « En entreprise, la plupart des gens se servent des traitements de texte comme d'une machine à écrire. Ils n'exploitent qu'une infime partie des fonctionnalités de ces outils. »Artecomm s'est donné des objectifs ambitieux. En effet, la PME veut doubler son activité chaque année au cours des quatre prochaines années afin de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 5 et 10 millions d'euros d'ici à 2015. Pour financer sa croissance, elle voudrait lever entre 750.000 euros et 1,5 million d'euros. Ces fonds sont destinés à financer son BFR (besoin en fonds de roulement) - « car le cycle de vente est très long dans notre métier », précise Sylvain Corneloup -, à développer son patrimoine incorporel et son site Web ainsi qu'à financer une ou deux acquisitions qui compléteraient ses compé- tences. Sophy Caulie
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