Noël Le Graët, vice-président de la Fédération Française de FootballQue vous inspire la prestation des Bleus en Serbie mercredi ?On a vu un groupe solidaire et talentueux. En début de match, après le penalty, j'ai eu un peu peur. Mais les joueurs ont montré qu'ils étaient soudés. Ils auraient même pu faire mieux. Mais dans l'ensemble, le spectacle a été au rendez-vous dans une ambiance difficile. C'est un match qui doit relancer l'équipe de France.Le fait de jouer les barrages serait-il un échec ?On est mal depuis notre premier match en Autriche [défaite 3-1, Ndlr]. C'est notre seul revers dans ce groupe. Après, on n'a pas réussi à revenir, en jouant parfois modestement c'est vrai. Je pense qu'on est désormais dans une bonne spirale. L'équipe est plus solide mentalement. Elle a fait énormément de progrès ces dernières semaines. Je ne crains pas les barrages. Il y a toujours un risque mais beaucoup de grandes équipes se sont qualifiées dans ce genre de situations. L'objectif est clair maintenant, il nous reste deux mois pour finir le travail. C'est obligatoire. Ce serait une lacune énorme de ne pas se qualifier pour la première Coupe du monde en Afrique.La situation délicate de l'équipe de France a-t-elle un impact sur les négociations avec les sponsors ?C'est plutôt le marché économique qui est compliqué. La crise n'avantage pas les discussions. Si on parle de l'attachement à l'équipe de France, il n'y a pas de rejet. Mercredi soir, il y avait plus de 9 millions de téléspectateurs devant la rencontre. Nos sponsors habituels sont toujours aussi proches de l'équipe de France. Je suis persuadé que les contrats commerciaux qui vont prochainement être signés témoigneront de cette fidélité. Concernant les droits TV, nous avons encore quelques semaines devant nous. Je pense que nous arriverons à trouver un diffuseur au prix qu'on demande.Domenech est-il toujours l'homme de la situation ?Quand vous mettez quelqu'un en place, vous vous devez de le défendre. C'est le cas du conseil fédéral. Raymond Domenech fait partie des gens qui suivent et font l'équipe de France. Cela devient pour lui extrêmement inhumain toutes ces attaques permanentes pour un mot de travers. On a l'impression qu'il y a d'un côté le match et de l'autre un débat sur « Domenech dehors » ou « Domenech pas dehors ». Je crois franchement que tout cela mérite une petite trêve. On devrait le laisser un peu tranquille.Propos recueillis par RMC SportLes droits TV ? Je pense que nous arriverons à trouver un diffuseur au prix qu'on demande.manentes pour un mot de travers. deux ou trois lignes maximum.

latribune.fr

11 Sept 2009, 1:44

Partager :