Transat vise la troisième place sur le marché français des vacances en 2014

Le canadien Transat veut pousser ses marques françaises : Vacances Transat, spécialiste des circuits, et Look Voyages, très axé sur les hôtels club. Les ambitions du directeur général des activités du groupe Vacances Transat en France, Patrice Caradec, apparaissent ambitieuses. D'ici à 2014, il veut se hisser à la troisième place du marché français, derrière TUI (Nouvelles Frontières, Marmara) et Thomas Cook (Jet Tours, Aquatour, Club Jumbo). « Cela implique d'atteindre un chiffre d'affaires de 700 à 800 millions d'euros », constate le dirigeant qui est convaincu de pouvoir se hisser à ce niveau « sans croissance externe ».La marche à franchir est élevée. À l'issue de l'exercice 2010, les ventes de Vacances Transat sur l'ensemble de ses marques sont restées stables (? 0,5 %), à 492 millions d'euros. « Le premier semestre a été douloureux » avec des catastrophes en rafale : crise économique, épidémie de grippe H1N1 au Mexique, l'une des destinations vedettes du groupe, séisme à Haïti qui a pesé sur sa voisine la République dominicaine, l'autre poids lourd des ventes des marques du canadien et, enfin, gel du trafic aérien pendant la période à haute contribution des vacances scolaires d'avril du fait de l'éruption du volcan islandais.Le retard a été rattrapé durant le second semestre et les vacances d'été. Mais « il a fallu dynamiser les ventes par les prix ». En 2010, Look Voyages a consenti des promotions sur 35 % de ses ventes, contre 28 % un an auparavant. « La priorité en 2010 était de préserver nos parts de marché », explique Patrice Caradec. Contrat rempli puisque le groupe a fait voyager l'an passé 535.000 clients, soit 1,5 % de plus qu'en 2009.En 2011, alors que la tendance des réservations reste bien orientée (+ 20 % actuellement par rapport à l'an passé à la même époque alors qu'un tiers de l'activité a déjà été engrangé) l'objectif est de restaurer les marges. Une ambition réaliste en raison de la prévision de 8 % de croissance des ventes sur 2011. En 2010, le bénéfice net des marques de Transat en France a fondu à 4 millions d'euros, contre 14 millions en 2009. Mais toutes les marques sont restées bénéficiaires et elles sont prêtes à conquérir de nouveaux clients. Et ce, alors que la situation sociale reste très tendue en Tunisie, première destination des vacanciers français. Héléna Dupuy
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