Alternext ? : la liste des candidats s'allonge

La crise n'a pas réduit à néant les vélléités de développement des structures de moyenne, voire petite taille. Bien au contraire. Depuis le début de l'année, les candidats à l'inscritption sur Alternext se bousculent. Au total, sept sociétés auront intégré ce compartiment semi-réglementé au cours du premier trimestre. à cela s'ajoute des demandes en cours, parmi lesquelles figurent PC30, le numéro un français du dépannage informatique ou encore Ales Groupe qui devront encore faire valider leur choix lors de leurs assemblées générales d'actionnaires. Les opérations sont de deux natures. Il s'agit soit d'une introduction pure et simple en Bourse, soit d'un transfert en provenance d'un autre marché réglementé ou non. Cet engouement pour Alternext trouve plusieurs raisons. D'abord, il est clair que le retour en grâce des valeurs moyennes, matérialisé par un bond de 80 % de l'indice CAC Small90 depuis ses plus bas du 9 mars, n'y est pas étranger. Mais ce n'est pas tout. La mise en application des normes IFRS en 2005 pour les entreprises cotées s'est accompagnée d'une montée en puissance des exigeances en matière de transparence et donc d'informations financières sur les marchés réglementés. Et la facture est devenue un peu trop lourde pour les membres d'Eurolist C pesant moins de 150 millions d'euros, voire pour certaines sociétés du compartiment B, qui capitalisent plus de 150 millions d'euros. Au total, il faut compter autour de 200.000 à 300.000 euros pour faire face aux frais liés à la cotation et aux obligations de communication financière. «Alternext comporte un effet vertueux pour les entreprises de petite taille désireuses d'utiliser la Bourse comme source de financement sans avoir à subir trop de contraintes réglementaires et financières » glisse Yannick Petit, président fondateur de la société de conseil Allegra Finance. Selon l'expert, cela doit, néanmoins, rester « un marche-pied et non une solution de repli ». La violence du choc conjoncturel a relégué certaines anciennes valeurs moyennes au rang de petite capitalisation. Réduisant, au passage, leurs moyens financiers. C'est par exemple le cas de Cerep, ancien membre du compartiment B, dont la capitalisation boursière plafonne à moins de 25 millions d'euros. « Je crains qu'Alternext ne devienne un compartiement à deux vitesses, composé d'un côté de bons élèves provenant du Marché Libre et recherchant davantage de liquidités et de l'autre, de sociétés fuyant les obligations d'informations financières » déclare Yannick Petit. Une chose est sûre : Alternext constitue une bonne alternative pour des sociétés qui veulent consacrer davantage de temps à leur développement qu'aux contraintes réglementaires, tout en accédant à un marché liquide. Notamment grâce à l'appétit des fonds FCPI, ISF ou encore dédiés à l'univers des small-cap. nXX lorem ipsum Essenis numsan heniat luptat veliquamet duis dolortie
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