8 janvier 2008. Démission de James Cayne, PDG de Bear Stearn...

8 janvier 2008. Démission de James Cayne, PDG de Bear Stearns.18 janvier 2008. George Bush annonce un premier plan de relance de 150 milliards d'euros.24 janvier 2008. La Société Généralecute; Générale annonce qu'un trader indélicat, Jérôme Kerviel, lui a fait perdre 4,9 milliards d'euros, et la crise des subprimes 2 milliards.11 février 2008. La Fed annonce que les pertes liées aux subprimes atteindront 400 milliards de dollars, au lieu des 50 milliards prévus un an plus tôt.17 février 2008. Le gouvernement britannique annonce la nationalisation de Northern Rock.12 mars 2008. Les pertes liées aux subprimes sont évaluées à 2.000 milliards de dollars.14 mars 2008. Bear Stearns est à court de liquidités. La Fed organise le sauvetage « pour empêcher une faillite désordonnée et ses conséquences imprévisibles », expliquera Ben Bernanke. JP Morgan reçoit un prêt de 30 milliards et une garantie publique pour racheter Bear Stearns à 1 % de sa valeur deux semaines plus tôt.1er avril 2008. Marcel Ospel, qui avait fait de la banque suisse UBS l'un des grands de Wall Street, doit démissionner. UBS a perdu quelque 8 milliards d'euros à chacun des deux trimestres écoulés.2 avril 2008. Lehman Brothers lance une augmentation de capital de 4 milliards de dollars.9 juin 2008. Lehman Brothers annonce 2,8 milliards de dollars de pertes au 2e trimestre. Richard Fuld, le président, demande à son directeur général Joe Gregory de démissionner.1er juillet 2008. Bank of America rachète Countrywide Financial pour 2,5 milliards de dollars.11 juillet 2008. Faillite d'Indymac, filiale bancaire de Countrywide. C'est la plus grosse défaillance bancaire américaine depuis celle de Continental Illinois en 1984.29 juillet 2008. Merrill Lynch lève 8,5 milliards de dollars de capitaux et vend pour 30 milliards d'actifs toxiques.30 juillet 2008. Le président Bush promulgue un plan de sauvetage de l'immobilier de 300 milliards de dollars.26 août 2008. La FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation), qui garantit les dépôts de 8.600 banques américaines, publie une « liste noire » de 117 établissements en grande difficulté.31 août 2008. En Allemagne, l'assureur Allianz vend Dresdner Bank à Commerzbank.4 septembre 2008. Lancement de l'augmentation de capital de Natixis, la filiale commune aux Caisses d'Épargne et aux Banques Populaires, très touchée par la crise des subprimes. Avec une forte décote (2,55 euros l'action contre 19,55 lors de son introduction en Bourse fin novembre 2006), 3,7 milliards d'euros sont levés.7 septembre 2008. La Réserve fédérale doit garantir la dette de Fannie Mae et Freddie Mac à hauteur de 100 milliards de dollars chacune. C'est pratiquement une nationalisation.9 septembre 2008. JP Morgan réclame plus de garanties à Lehman Brothers pour lui prêter au jour le jour.10 septembre 2008. Lehman Brothers annonce 3,9 milliards de pertes pour le 3e trimestre et cède sa division gestion d'actifs. La quatrième banque de Wall Street ne trouve plus de financements sur le marché. Bank of America est prête à la racheter mais décide finalement de reprendre Merrill Lynch.14 septembre 2008. La banque britannique Barclays est à deux doigts de racheter Lehman Brothers. Elle demande une garantie publique, comme JP Morgan dans le cas de Bear Stearns. La Fed et le Trésor refusent. En conséquence, ce dimanche soir, Lehman Brothers est contraint de se déclarer en faillite.15 septembre 2008. Lehman Brothers lâché par la Fed ! Cette nouvelle stupéfiante déclenche une panique mondiale qui dépasse en ampleur celle du 9 août 2007. Les banques centrales injectent des liquidités sans parvenir à calmer les marchés. Plus personne ne veut acheter ni prêter. Les indices boursiers dégringolent, le marché interbancaire se bloque. La Banque centrale européenne injecte 100 milliards d'euros en deux jours sur les marchés européens.16 septembre 2008. L'assureur américain AIG, qui couvre les risques de défaut sur les crédits de centaines d'établissements à travers le monde, est à cours de liquidités. Considérant que c'est un acteur vital pour le système financier, la Fed lui apporte 85 milliards de dollars contre 79,9 % de son capital.18 septembre 2008. ? Action concertée Fed, BCE, Banque d'Angleterre et banques centrales du Canada et de Suisse. ? La « vente à découvert » est interdite provisoirement à la Bourse de Londres et à Wall Street pour enrayer la baisse des cours.19 septembre 2008. Le secrétaire au Trésor Henry Paulson annonce un plan de 700 milliards de dollars pour racheter aux banques leurs créances toxiques.21 septembre 2008. La Fed accorde le statut de banque de dépôt à Goldman Sachs et Morgan Stanley pour leur donner accès aux aides publiques.24 septembre 2008. Goldman Sachs obtient 5 milliards de dollars du mythique investisseur Warren Buffett, ce qui lui permet d'en lever 5 autres.25 septembre 2008. Washington Mutual, la plus grosse des caisses d'épargne américaines, fait faillite. Ses actifs sont repris par JP Morgan Chase, qui devient la première banque de dépôts des États-Unis.28 septembre 2008. Belgique, Pays-Bas et Luxembourg se divisent les actifs de Fortis, au bord de la faillite, et apportent 11,2 milliards d'euros.29 septembre 2008. Le Congrès américain rejette le plan Paulson. L'indice Dow Jones plonge de 7 %.30 septembre 2008. ? L'Irlande garantit tous les dépôts de son système financier pendant deux ans, une mesure jugée par certains audacieuse, par d'autres irresponsable. En France, le président Sarkozy reçoit les banquiers et annonce « la refondation du système financier international ». ? La Banque d'Angleterre alloue 100 milliards de livres sterling aux banques qui manquent de liquidités.2 octobre 2008. Le Royaume-Uni nationalise la banque Bradford & Bingley et cède certains actifs à Banco Santander. En Allemagne, Hypo Real Estate obtient 35 milliards d'euros d'un consortium bancaire. Wells Fargo rachète Wachovia, la quatrième banque américaine. La banque franco-belge Dexia dévisse en Bourse, Paris, Bruxelles et Luxembourg lui apportent une aide de 6,4 milliards d'euros. Le président Pierre Richard et le directeur général Axel Miller démissionnent.3 octobre 2008. Le plan Paulson remanié en plan anticrise est adopté par le Congrès et promulgué par George Bush.
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