- 0,54 %La hausse n'aura finalement pas tenu. Alors que mardi, à l'issu ed'un petit gain de 0,82 %, l'indice parisien affichait pour la première fois en six mois une hausse depuis le début de l'année, il n'a pas tardé sur les deux séances suivantes à reperdre du terrain. Après avoir cédé 1,45 % sur la séance de mercredi - repassant à cette occasion sous le seuil des 3.900 points - le CAC 40 a conclu la séance de jeudi sur un nouveau recul de 0,54 % à 3.867,35 points. Les bons résultats des entreprises, l'amélioration des indicateurs macroéconomiques, les mesures de la Fed ... Tous les facteurs de soutien qui avaient permis au CAC 40 de repasser enfin au-dessus des 3.900 points et d'afficher un plus-haut de six mois, ont été finalement balayés par la résurgence des inquiétudes entourant les pays périphériques de la zone euro. A commencer par l'Irlande dont le taux d'emprunt sur le marché obligataire ne cesse de franchir depuis mardi des plus- hauts historiques à mesure que les investisseurs s'inquiètent de la capacité du pays à sortir de l'ornière budgétaire et à mener à bien son plan de réduction du déficit, le plus important d'Europe. José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a bien indiqué que l'Union européenne était prête à venir en aide à l'Irlande « en cas de nécessité », cela n'a pas calmé les esprits. Les investisseurs semblent désormais craindre un « remake » de la crise du printemps dernier.Bien entendu, dans ces conditions, c'est le compartiment bancaire qui a le plus souffert en Bourse. Malgré leur fort décrochage de mercredi, les grandes banques françaises ont encore conclu jeudi sur une nouvelle baisse. Crédit Agricolegricole, Société Généralecute; Générale et BNP Paribas ont respectivement cédé 2,36 %, 2,1 % et 1,55 % supplémentaires. Mais c'est surtout le secteur technologique qui a souffert sur la séance de jeudi. Alors que STMicroelectronics affiche la plus forte baisse du CAC 40 avec un recul de 3,41 %, Alcatel-Lucent a cédé de son côté 2,78 %. L'équipementier télécoms a été plombé par la prudence affichée par Cisco mercredi soir sur ses prévisions du quatrième trimestre. A l'inverse et après un recul de 1,95 % mercredi, le titre Technip a conclu jeudi sur un gain de 1,14 %, soit la plus forte hausse du CAC 40. Gaël Vaut

latribune.fr

11 Nov 2010, 23:22

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