Luxe discret au palais Gresham

« Je voulais un hôtel à rénover de fond en comble », déclare Julien Carralero, le directeur général de l'hôtel Four Seasons Gresham Palace, à Budapest. D'abord en poste à San Diego, il s'est rapproché de son but, au George V, puis a pris ses quartiers dans le palais mythique de Budapest. Perle de l'architecture Art déco, négligé sous l'ère communiste, le palais a retrouvé, depuis 2002, toute sa splendeur. Une rénovation pleine de tact, comme par déférence aux têtes couronnées et aux grandes fortunes qui l'ont habité dans le passé. « L'initiateur du projet, un Hongrois d'origine, a voulu retrouver les familles d'artisans qui avaient réalisé les carreaux de faïence, les vitraux, les lustres », explique encore Julien Carralero. Avec succès. Les vitraux typiques de l'Art déco ont été refaits avec les mêmes couleurs douces, les murs ont retrouvé leurs carreaux vert pâle. Une grande mosaïque, agrémentée de motifs en forme d'algues, là aussi typique de l'état d'esprit Art déco, remplace l'ancien goudron - une nouveauté à l'époque ! - dans le hall d'entrée. C'est la hauteur des plafonds, dans l'entrée comme dans les couloirs - sur la cour intérieure, une tradition des bâtiments de Budapest, qui donne son souffle à l'édifice, sans en briser l'intimité. Couleurs violette et verte des canapés, bougies offrant une douce lumière : le charme est absolu. Sans oublier les délices du spa, aux couleurs là aussi discrètes. Pour que le luxe soit réellement une expérience personnelle. L. J. B. Four Seasons Gresham Palace, chambres à partir de 195 euros. www.fourseasons.com/budapest
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