« Une carte professionnelle européenne » pour la mobilité

Un Européen sur cinq ne dirait pas non à un emploi dans un autre pays d'Europe. Actuellement, seuls 5 millions travaillent hors de leurs frontières, soit un Européen sur cent. Selon Bruxelles, trop de barrières réglementaires empêchent encore les Européens de travailler où ils le souhaitent et ce, alors que de nombreux postes hautement qualifiés ne sont pas pourvus. Une mobilité accrue de main-d'oeuvre qualifiée permettrait à l'économie européenne d'être plus compétitive. La Commission souhaite donc simplifier et rationaliser les procédures de reconnaissance des qualifications professionnelles en Europe, en réexaminant le champ des professions réglementées et en adoptant une « carte professionnelle européenne ». Chaque année, 30.000 professionnels soumettent des demandes de reconnaissance dans un autre pays d'Europe et, selon l'entourage du commissaire européen Michel Barnier, beaucoup plus encore pourraient être intéressés par une telle perspective. En 2005 déjà, la directive relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles suggérait l'introduction de cartes d'identité professionnelles afin d'accélérer l'échange d'informations entre les États d'accueil et d'origine, ainsi que la mise en place de plates-formes communes qui devaient simplifier les procédures de reconnaissance des qualifications. Sans succès. La Commission remet donc son ouvrage sur le métier. Un groupe d'experts comprenant différentes professions, dont des architectes, des avocats et des médecins, a été composé pour étudier les modalités d'une telle carte professionnelle.Y.-A. N., à Bruxelle
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