Vous évoquez des « signaux contrastés » sur le marché immobilier américain pour justifier ces nouvelles dépréciations. Quels sont-ils ?Les indicateurs macroéconomiques américains sont en amélioration. Mais les agences de notation annoncent un durcissement de leurs hypothèses de pertes finales sur les actifs immobiliers titrisés. Nous avons souhaité intégrer la perception du risque par les agences dans nos comptes. »Les revenus de la BFI seront en baisse par rapport au troisième trimestre. N'est-ce pas inquiétant ?Les revenus de la BFI atteindront un plus haut en 2009. Lors de l'augmentation de capital de novembre dernier, nous avions annoncé un objectif de revenu récurrent de 8 milliards par an. En 2009, nous serons proches de 10 milliards. Nous avons su profiter du changement de paysage concurrentiel, et certaines activités de marché ont bénéficié de conditions favorables. Dans cette période, nous avons pris des parts de marché qui nous permettent de dire que nos revenus seront, dans des conditions de marché normalisées, supérieurs à ce qu'ils étaient avant la crise. »La BFI est toujours essentielle dans la stratégie du groupe ?Nous souhaitons que demain la BFI, avec la banque de détail à l'international, soit l'un des principaux moteurs de développement de la Société Généralecute; Générale. Pour cela, nous avons pris des initiatives fortes, tant en termes d'activités (matières premières, banque d'investissement, changes) que de pays (émergents), parce que nous voulons la développer dans les années qui viennent. Et en outre, nous avons considérablement réduit notre profil de risque. »Pensez-vous que cela suffit au marché pour valoriser le groupe ?Nous n'avons pas assez dit qu'en 2009 nous avons fait des choses fondamentales pour la stratégie et le développement futur du groupe. Nous nous sommes renforcés dans la banque de détail en France, la banque privée, la BFI, nous avons amélioré notre dispositif dans le crédit à la consommation et notre présence en Russie. Nous avons pris des mesures pour renforcer notre efficacité opérationnelle. Nous voulons nous muscler pour avoir un profil attractif en sortie de crise. Nous présenterons l'ensemble de notre plan stratégique en juin prochain. »La Société Généralecute; Générale constitue-t-elle une cible ?Le groupe entre confiant en 2010 et a une stratégie claire de développement sur une base indépendante. »séverin cabannes, directeur général délégué

latribune.fr

13 Jan 2010, 23:44

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