IREC profite de la croissance chinoise

oitou-charentes/billetiqueLes files de touristes qui se pressent à la billetterie du Puy-du-Fou ou du Marineland d'Antibes ; les visiteurs qui attendent aux portes de la BNF, du Centre Pompidou ou du musée des Arts premiers ; les spectateurs qui trépignent devant le stade Atatürk d'Istanbul ou du circuit de formule 1 d'Interlagos (Brésil)? tous ont en commun d'utiliser le procédé de gestion du public mis au point par IREC, à Jaunay-Clan (Vienne). Autrement dit la billetterie, mais pas seulement.Créée à Tours en 1988, puis transférée en 1989 sur le site du Futuroscope ? son premier gros client ?, la société a déjà équipé plus de 700 sites dans le monde, ce qui fait de cet éditeur et intégrateur de solutions de gestion du public le leader européen pour les sites touristiques et mondial pour les musées et les monuments. « En 1990, nous avons conçu un ERP (entreprise, ressources, planning) permettant de suivre les flux physiques et financiers des lieux qui accueillent du public », explique Erick Tomaszek, PDG d'IREC.Le Futuroscope, par exemple, est équipé de la version 6 de son progiciel « global ticketing system », dont il avait étrenné la première version. L'entreprise emploie aujourd'hui 67 salariés en France et dans sa filiale chinoise. Le chiffre d'affaires 2009 est estimé à 9 millions d'euros, dont 7,8 millions pour la seule structure française.En 2004, IREC s'est implanté en Chine (siège à Pékin et agence à Shanghai) et a créé IREC Chine, une co-entreprise (effective depuis 2007), dont le capital est détenu à 70 % par IREC et à 30 % par des actionnaires locaux. La PME est la seule structure occidentale dans son domaine d'activité à posséder une société de droit chinois dont elle est actionnaire majoritaire. On lui doit quelques réalisations de prestige comme le musée et la Cité des sciences, à Shanghai, ainsi que sept parcs de loisirs du groupe OCT. Pour Erick Tomaszek, « c'est là qu'on base nos potentiels de croissance. » La Chine servira de tête de pont pour prospecter la zone Asie et, notamment, les pays environnants.La PME ne travaille pas uniquement en Chine. Elle est également représentée au Japon, en Belgique et en Afrique, plus précisément en Côte d'Ivoire, ou elle équipe le stade d'Abidjan et y met en ?uvre son second métier : intégrateur. « Nous proposons une solution clés en main, avec logiciels et matériel. Nous achetons les différents équipements auprès des fabricants. Ensuite, nous intégrons l'électronique qui va piloter ces matériels », explique le PDG. Pour 2010, annoncée comme une bonne année, notamment grâce au marché chinois, « nous allons continuer à développer un outil adapté aux besoins des « resorts », annonce Erick Tomaszek. Nous allons également ouvrir un portail Internet marchand pour commercialiser les offres de nos clients ».
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