Genzyme envoie une nouvelle fin de non-recevoir à Sanofi

Décidément, Henri Termeer ne s'en laisse pas conter. Ce lundi, le patron de la biotech Genzyme a de nouveau signifié son opposition à Sanofi-Aventis, qui le courtise depuis près de six mois. L'américain a indiqué qu'à l'unanimité son conseil d'administration continue à rejeter une offre à 69 dollars par action. Le matin même, Sanofi avait prolongé ladite offre, censée expirer vendredi dernier, jusqu'au 21 janvier 2011. Et ce, d'après la version officielle, afin « de donner plus de temps aux porteurs d'actions de Genzyme pour apporter [leurs titres] ». Pression accru sur SanofiMais compte tenu du maintien de l'offre à 69 dollars par action, on voit mal ce qui déciderait les actionnaires de Genzyme à changer d'avis. D'ailleurs, a précisé le prédateur éconduit, seul 0,9 % du capital avait été apporté à l'offre vendredi.Si la décision de Sanofi était attendue (lire « La Tribune » du 10 décembre), le nouveau tacle de Genzyme semble destiné à mettre encore un peu plus la pression sur le champion tricolore et son directeur général, Chris Viehbacher. Et ce alors que les deux parties semblent enfin avoir décidé de se parler. Selon un document publié par les autorités boursières américaines (SEC), les banques conseil de Sanofi et de Genzyme ont bien planché sur les fameux « certificats de valeur garantie » censés assurer un complément de prix en cas de bonne performance du médicament Campath. Les discussions seraient-elles plus difficiles que prévu ? Tel semble être l'avis des investisseurs : ce lundi, le titre Sanofi a reculé de 0,7 % dans un marché en légère hausse. A. T.
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