Des puces moins gourmandes

L'Internet mobile est sur toutes les lèvres. Mais comment faire fonctionner des terminaux informatiques toujours plus petits (smartphones, mini-PC) et toujours plus friands d'applications vidéo et de navigation sur Internet sans trop consommer d'énergie, sachant que les capacités des batteries sont encore limitées. C'est au c?ur de la machine que se trouve une partie de la réponse : dans le microprocesseur, cette puce électronique qui joue le rôle de chef d'orchestre parmi les composants d'un ordinateur.À côté de la loi de Moore (un des fondateurs d'Intel), selon laquelle le nombre de transistors par circuit de même taille double tous les dix-huit mois, la dimension environnementale joue désormais à plein. Tous les grands fabricants de microprocesseurs (Intel, AMD, Texas Instruments?) se livrent une course effrénée pour proposer des puces électroniques dont la puissance augmente et la consommation électrique diminue. Les progrès technologiques permettent de graver sur le silicium à l'échelle du nanomètre (un milliardième de mètre) : cette extrême miniaturisation permet d'accroître le rendement des puces. L'organisation des éléments d'un même circuit intégré est désormais optimisée dans cet objectif. Si la consommation électrique d'un ordinateur portable a pu être réduite de 36 % en trois ans (voir graphique ci-contre), c'est notamment grâce à cela. Mais ce gain au niveau des processeurs est aussi vital pour les centres de données (lire page suivante) afin d'éviter le gaspillage électrique faramineux.Laurent Pericone
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