La taxation des plus-values mobilières dès le premier euro s'applique désormais à toutes vos actions détenues aussi bien sur votre plan d'épargne en actions (PEA) que sur votre compte titres. « On uniformise la taxation des valeurs mobilières : c'est pénalisant pour le contribuable qui a un compte titres, alors que le PEA conserve toute son utilité et sa spécificité : il passe entre les mailles des prélèvements pendant sa durée de vie », explique Cédric Kasztelan chez Quilvest Family Office.Pour l'investisseur particulier disposant d'un compte titre, il n'y a plus moyen d'échapper aux 12,1 % de prélèvements sociaux. Ce type de portefeuille perd une grande partie de son attrait. En revanche, pour le PEA et pendant toute sa durée de vie, les revenus et plus-values procurés par les titres restent capitalisés en franchise d'impôt. Attention, les retraits entraînent toujours les conséquences suivantes : quand ils ont lieu moins de deux ans après l'ouverture, les produits sont imposés au taux de 22,5 %, + 12,1 % de prélèvements sociaux ; entre la deuxième et la cinquième année de détention, ils sont imposés au taux de 18 %, + 12,1 % de prélèvements sociaux. Au-delà de cinq ans, l'exonération est définitivement acquise. Mais les plus-values n'échappent pas aux prélèvements sociaux à la clôture du plan ? comme cela était déjà le cas auparavant. Tout l'intérêt du PEA reste donc de conserver votre argent au sein de cette enveloppe fiscale au fil des arbitrages? et d'attendre cinq ans avant de le clôturer. F. P.

latribune.fr

14 Jan 2010, 23:10

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