Les régulateurs des marchés britannique, néerlandais et suisse viennent de faire un pas vers la mise en concurrence des chambres de compensation, tant réclamée par certains opérateurs boursiers. Dans une lettre envoyée vendredi à LCH.Clearnet, EuroCCP et SIX X-clear, les trois autorités indiquent leur non-objection de principe à leur interopérabilité. Pour autant, elles s'inquiètent que les liens tissés entre les chambres, pour offrir aux clients le choix de leur fournisseur de services de compensation, ne soit pas synonymes d'une augmentation du risque de contrepartie. Les régulateurs leur demandent donc de quantifier elles-mêmes ce risque et de satisfaire ensuite aux critères sur lesquelles elles se sont accordées. Les chambres de compensation pourraient ainsi avoir à augmenter leurs capitaux ou actifs en garantie, sans plus de détails. Le code de bonne conduite signé par l'industrie en novembre 2006 appellait à cette interopérabilité. Mais, avec la crise, les régulateurs, qui ont interrompu le mouvement, mettent la priorité sur les risques et n'ont plus la volonté de faire baisser les coûts de transaction. C. F.

latribune.fr

14 Févr 2010, 23:49

Partager :