Ces personnalités qui ont animé la campagne

François Fillon a parcouru l'Hexagone pour remobiliser l'électorat majoritaire. Xavier Bertrand s'est fait hargneux dans les derniers jours de la campagne pour sauver l'UMP de la déroute électorale. Martine Aubry a joué en partie son avenir présidentiel en s'aventurant à pronostiquer le grand chelem pour la gauche...Et pourtant, les leaders des grands partis n'ont pas été les seules vedettes médiatiques des régionales. D'autres personnalités ont été sur le devant de la scène. Sans toutefois être assurées d'y rester après.Cécile Duflot. À peine les écologistes avaient-ils réalisé une belle percée aux européennes de juin que la jeune secrétaire nationale des Verts annonçait vouloir briguer la présidence de la région Île-de-France. Elle ne présidera sans doute pas le plus important conseil régional de France, qui resterait dans les mains de Jean-Paul Huchon ; Mais elle est en piste pour devenir la candidate écologiste à la présidentielle, Daniel Cohn-Bendit affirmant ne pas être intéressé par ce combat.Valérie Pécresse. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait réussi un beau parcours ministériel et avait terrassé Roger Karoutchi dans la primaire pour mener la reconquête d'Île-de-France par l'UMP. Mais sa campagne s'est transformée en parcours du combattant : rivalités entre têtes de liste, programme flou, affaire Soumaré... Si bien que l'Élysée a dû finalement taper du poing sur la table. Malgré une défaite annoncée, Pécresse devrait pourtant conserver un maroquin.Georges Frêche. Grâce à sa sortie douteuse sur « la tête pas catholique » de Laurent Fabius, le baron de Septimanie est redevenu sur le devant de la scène nationale qu'il avait déserté. À droite comme à gauche, tout le monde s'est senti obligé de prendre position par rapport à lui. Une fois réélu, il risque de faire payer cher aux socialistes languedociens de l'avoir mis à l'index.Alain Joyandet. Qui connaissait le maire de Vesoul et secrétaire d'État à la Coopération avant la campagne ? L'Élysée ayant estimé la région Franche-Comté gagnable, la tête de liste UMP a vu défiler Nicolas Sarkozy et François Fillon sur ses terres. C'est du Doubs, en présence de Joyandet, que le chef de l'État a annoncé, mercredi, qu'il ne changerait pas d'équipe gouvernementale en cas de défaite.Hervé Novelli. Pendant quelques semaines, l'UMP a mis tous ses espoirs de reconquête d'une région sur les épaules du secrétaire d'État au Commerce et aux PME, bien implanté dans le Centre. Mais le principal artisan du statut de l'auto-entrepreneur devrait finalement faire une croix sur la victoire face à une gauche locale revigorée.Christophe Béchu. Le jeune président du conseil général du Maine-et-Loire n'a jamais cru pouvoir reprendre les Pays de la Loire à la gauche qui l'avait elle-même raflée à François Fillon en 2004. Mais la tête de liste UMP, ostensiblement soutenue par l'Élysée, s'est ainsi positionnée pour les prochains scrutins, voire pour un poste gouvernemental.Corinne Lepage. L'ancienne ministre de l'Environnement qui était devenue l'une des figures du Modem a quasiment rompu avec le parti de François Bayrou en allant soutenir, la semaine dernière, les écologistes en Alsace. Elle fragilise ainsi un peu plus le Modem.
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