Divalto innove avec la mobilité de ses logiciels de gestion et le cloud computing

L\'éditeur de logiciels de gestion Divalto, basé à Strasbourg, a acquis, début 2013, le moteur de synchronisation Moby, mis au point par Ready Business System (RBS). Cette application, utilisable sur smartphone et rebaptisée DS-Mobileo, remplace le « papier-crayon » des commerciaux nomades. Divalto la présente comme un outil innovant au service des forces de vente, capable d\'accélérer les flux de données avec le progiciel de gestion intégré de ses entreprises clientes. « Nous équipons des flottes itinérantes énormes, jusqu\'à 1 500 commerciaux chez notre client Descours et Cabaud, négociant en produits industriels et du bâtiment », annonce Thierry Meynlé, président de Divalto. L\'entreprise, qui compte 150 salariés, investit en moyenne 30 % de son chiffre d\'affaires (13,5 millions d\'euros) dans la recherche et le développement de nouvelles applications. Divalto vient de mener trois opérations successives de croissance externe. La reprise de Moby et de son équipe commerciale (21 salariés) intervient peu après l\'implantation d\'une filiale à Belo Horizonte, au Brésil, où Divalto délocalise une équipe de huit salariés pour déployer un réseau local de distribution et développer les technologies de l\'hébergement à distance (cloud computing) et du web.Verticaliser l\'offre pour des clients industriels spécifiquesFin 2010, Divalto a intégré Idylis, un logiciel de gestion commerciale vendu exclusivement en ligne, sous forme d\'abonnement, orienté vers les entreprises de moins de 20 salariés. La reprise pour 1 million d\'euros de l\'activité progiciels du Centre technique du décolletage, à Cluses (Haute-Savoie), a manifesté dès 2009 l\'intention de verticaliser une offre dédiée à des clientèles industrielles spécifiques.Reprise en 2009 par Thierry Meynlé, en LBO, Divalto se permet de poursuivre ses investissements malgré la charge de la dette, avec la participation d\'Oseo. « Les fonds propres sont deux fois plus élevés que la dette », précise Thierry Meynlé, qui table sur une croissance de 18 % en 2013. « Les retombées du développement de Mobileo ne se manifesteront que dans deux ou trois ans », prévoit le repreneur. 
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