Philippe Varin, président de PSA, est obsédé par l'organisation et les « process ». C'est ce qu'il appelle le « PSA Excellence System » (en anglais dans le texte). Du coup, tous les secteurs d'activité du constructeur auto français, y compris administratifs, doivent obéir à des procédures extrêmement strictes et contraignantes. Un certain nombre de cadres se plaignent d'un formalisme jugé excessif et parfois paralysant.Inquiets des conséquences de la réforme des retraites sur leurs pensions, les seniors se sont pressés aux guichets des caisses de retraite depuis la rentrée. Ainsi, l'Agirc qui gère la retraite complémentaire des cadres reçoit, depuis deux mois, 18.000 demandes de liquidation par semaine. Le rythme de croisière est généralement de 14.000 dossiers hebdomadaires. Pour les cadres de plus de 60 ans et ayant une durée de cotisation suffisante, la peur de la mauvaise surprise a joué à plein. Le nouveau directeur général d'Amaury (« Le Parisien », « L'Équipe », Amaury Sport Organisation), qui s'est installé au siège du groupe à Boulogne, le 1er octobre, vient d'annoncer à ses troupes qu'il passerait une journée par semaine au siège du « Parisien » à Saint-Ouen. À peine nommé pour diriger Amaury, Philippe Carli (photo), qui a présidé d'une main de fer pendant dix ans Siemens France, a tout fait pour que Marie-Odile Amaury, propriétaire du groupe, change d'avis et se retire de la vente du quotidien. Il a obtenu gain de cause mais s'est engagé à remettre le titre sur les rails.

latribune.fr

14 Nov 2010, 23:22

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