Également à l'affiche

STRONG>Chat alorsAu royaume des dessins animés, ce félin-là est roi. Car « Une vie de chat » de Jean-Louis Felicioli et Alain Gagnol ne ressemble à rien de ce qui se fait actuellement. Poétique, porté par un graphisme qui empreinte à Modigliani, il s'impose en plus comme un véritable film policier à destination des petits (à partir de 5 ans). L'histoire de Dino, un chat se partageant entre la fillette d'une commissaire de police, muette depuis l'assassinat de son papa, et un gentleman cambrioleur. Il y a là des méchants très méchants, des gentils pas si gentils et des rebondissements qui tiennent en haleine. Y. Y.Megadécevant MegamindLa maison nous avait habitué à mieux. « Megamind », le dernier film d'animation sorti des studios Dreamworks, s'avère être une déception. Certes, il n'y a rien à dire au niveau technique. En revanche, le scénario est faible, la bande-son criarde et les enfants auront bien du mal à s'identifier à l'un des héros. Parmi ces derniers, Megamind, un super-méchant qui rêve de prendre le contrôle de Metro City. Mais, à chaque fois, il est contré dans ses plans par le gentil super-héros, Metro Man. Ça crie beaucoup, ça virevolte trop. Mega vivement le prochain bon Dreamworks. J.-C. C.Voyage, voyageBrouillé avec sa femme, méprisé par sa fille, le DRH de la plus grande boulangerie de Jérusalem doit en plus convoyer le cercueil de l'une de ses employées roumaine dans son pays d'origine. Le réalisateur Eran Riklis (« les Citronniers ») n'est jamais aussi bon que lorsqu'il raconte la réalité israélienne. S'il retrouve dans la première partie du « Voyage du directeur des ressources humaines » la verve de ses films précédents, il s'égare malheureusement une fois arrivé à l'Est dans une interminable épopée. Y. Y. « Love story »Prétexte à une description clinique du milieu de la finance allemand, « Sous toi, la ville » de Christoph Hochläuser se résume à une banale histoire d'adultère. Malgré une superbe photographie aux tons bleutés et une mise en scène maîtrisée, le scénario trop léger et le rythme languissant risquent de lasser plus d'un spectateur. J. B.
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