Le niveau de risque est toujours préoccupant pour le secteur français du papier-carton en 2010, constate une étude publiée ce mercredi par l'assureur-Crédit Coface. Le taux d'entreprises en risque fort de 8,2 % y est supérieur à la moyenne générale, de 6,3 %. Mais ce constat masque d'importants contrastes selon les segments d'activité. Les industriels les plus touchés sont les fabricants de pâtes à papier, frappés par de multiples restructurations, et de papier d'emballage, affaiblis par la conjoncture. Point positif, les défaillances frappent plus particulièrement des structures de petite taille que des PME en 2010. Les fabricants de papiers graphiques, en surcapacités depuis des années malgré des réductions de capacités régulières, résultat d'une demande en baisse tendancielle, ont en revanche connu peu de défaillances pendant la crise. « Les industriels sont sous une telle pression depuis des années qu'ils sont devenus des spécialistes de la survie », estime Frédéric Wissocq, spécialiste du secteur à la Coface, qui anticipe un avenir tendu pour ce segment, reflet, notamment, des problèmes de la presse écrite.
Les entreprises du secteur papier sous pression
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