Le producteur de vin Dynasty met le cap sur la France

Dynasty Fine Wines part à l'assaut du marché étranger. Et pas de n'importe lequel : Bai Zhisheng, président de Dynasty Fine Wines veut avant tout placer ses bouteilles sur la table du consommateur français. Il avoue lui-même que la tâche sera difficile, mais pas impossible. Ce producteur de vin chinois, dans lequel Rémy Cointreauintreau à une participation de 27 % vend déjà 150.000 bouteilles par an en France principalement via les restaurants chinois et ce chiffre devrait croître de 10 % par an. À terme, c'est 10 % de sa production - qui s'est élevée à 70 millions de litres en 2009 et croît de 20 % par an - qu'il espère écouler sur le marché de l'export. La démarche semble paradoxale car la production de vin chinoise ne peut répondre aux besoins du marché domestique. Les fabriques de Dynasty tournent déjà 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le marché du vin chinois est le premier du monde en termes de croissance et devrait devenir le septième marché mondial d'ici à 2013. Mais à l'international, le vin chinois reste inconnu et souffre d'une très mauvaise image de marque. « Il est impératif de nous positionner sur le marché mondial et d'avoir une reconnaissance. Nous ne pouvons pas nous contenter du marché domestique », remarque Bai Zhisheng. Ce n'est donc pas tant sur les prix que sur la qualité que Dynasty veut s'imposer. Il compte se positionner sur les marchés étrangers avec une offre moyen-haut gamme. L'atout de taille que possède Dynasty, c'est son trésor de guerre : 1 milliard de dollars prévus pour investir à l'étranger en 2011. Une partie sera destinée à acheter des vignobles français dans le but d'améliorer la qualité et de donner au producteur une crédibilité internationale. L'autre partie sera dépensée pour acquérir des vignobles au Chili, en Australie ou en Nouvelle-Zélande pour augmenter la production sans compromettre la qualité. « Je recherche la qualité des vieux crus avec une échelle de production des vins des pays émergents », se félicite Bai Zhisheng. Virginie Magin, à Tianj
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