La Bourse de Paris a repris son souffle mardi dans un contexte de marché toujours haussier. Après avoir évolué à l'équilibre, durant la majeure partie de la journée, le CAC 40 est néanmoins parvenu en toute fin de séance à accélérer ses gains pour accrocher les 3.900 points. L'indice a clôturé, ce mardi, sur une hausse de 0,27 % à 3.902,87 points. Après la hausse de 8 % du CAC 40 depuis son rally entamé début décembre, quelques prises de bénéfices ont lieu, notamment sur les valeurs cycliques. Et ce d'autant plus que les investisseurs étaient dans l'attente d'échéances importantes cette semaine. Notamment du côté des États-Unis, où la Réserve fédérale américaine (Fed) tenait mardi soir son comité de politique monétaire. Dette réduiteÀ partir de jeudi, les regards seront tournés vers l'Europe, avec la tenue d'un Conseil européen. Signe de cette prudence, les investisseurs se sont tournés vers des valeurs réputées « défensives ». Les « utilities » comme Suez Environnement (+ 3,16 % à 15,34 euros) et Veolia (+ 1,45 % à 22,01 euros) ont signé les plus fortes progressions du CAC 40 après une note positive de Deustche Bank. De son côté, EDF a grimpé de 1,17 % à 31,62 euros. Le marché a salué la perspective d'un allègement de la dette de l'électricien. Le conseil d'administration du groupe doit en effet entériner le transfert de 50 % du capital de RTE (Réseau de Transport d'Electricité) vers le fonds de démantèlement des centrales nucléaires. L'opération va permettre de sortir la dette de RTE de celle d'EDF, qui sera ainsi réduite de 6 milliards d'euros. Unibail-Rodamco (+ 1,67 % à 149,10 euros), Sanofi-Aventis (+1,29% à 49,63 euros) ou encore Carrefour (+1,02% à 32,67 euros) ont également profité de leur profil défensif. Pour sa part, Total a soutenu la tendance (+0,82% à 40,09 euros) grâce à une recommandation positive du courtier Jefferies. À l'inverse, les valeurs cycliques ont subi des prises de profits, notamment dans le secteur financier : lanterne rouge du CAC 40, Natixis a fini sur une baisse de 1,19 % à 3,73 euros. Les grandes valeurs industrielles ont aussi été délaissées, à l'image d'ArcelorMittal (- 1,18 % à 27,60 euros), de Renault (-1,16 % à 44,48 euros) et de Schneider Electric (- 0,79 % à 118,55 euros). Enfin, hors CAC 40, Meetic a décroché de 13,09 % à 16,87 euros après l'abandon du projet de vente par ses deux principaux actionnaires, dont le fondateur Marc Simoncini. Ces derniers ont mis fin au mandat confié à Messier Maris Partners en vue de la cession de leur participation dans le site de rencontre. Blandine Hénault

latribune.fr

14 Déc 2010, 23:53

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