Microsoft tente de séduire les éditeurs de services mobiles

Alors qu'il a pris du retard dans la téléphonie mobile, Microsoft reprend l'initiative en misant sur un atout: dans le monde entier, 6 millions de développeurs utilisent sa plate-forme de programmation .NET pour les logiciels d'entreprises ou des jeux. Il en a invité 3.000 d'entre eux à sa conférence MIX de Las Vegas pour leur expliquer que s'ils savent programmer pour le PC et pour la Xbox, ils savent forcément programmer pour le nouveau système d'exploitation pour téléphone portable : Windows Phone 7 Series. « Nous allons fournir des outils de programmation gratuits alors que d'habitude, il faut payer, explique Thomas Serval, directeur de la division plate-forme et écosystème, Microsoft France. Cette plateforme de développement est révolutionnaire car elle est basée sur deux de nos technologies phare, Silverlight et XNA ». Silverlight permet d'obtenir des environnements multimédia riches tandis que XNA permet de développer des jeux pour la Xbox. « Avec cette étape du mobile, nous sommes capable de prouver que nous savons développer des programmes pour trois écrans (Teléphone, PC, Xbox) et le nuage, note Thomas Serval. Microsoft est le seul à le proposer ». Avec cette nouvelle technologie, un logiciel peut être porté d'une gamme de machine à l'autre sans avoir besoin de réécrire 90 % du programme.aller viteDans la foulée, Microsoft a donné un peu plus d'information sur MarketPlace, sa boutique en ligne d'applications. « Nous allons proposer d'essayer les applications avant de les payer, note Thomas Serval. » Plusieurs éditeurs de jeux vidéo ont déjà prévu de commercialiser une version leurs jeux adaptée à Windows Phone 7 Series. L'annonce de cette stratégie intervient un mois après la présentation du World Mobile Congress de Barcelone. Microsoft se doit d'aller vite, non seulement pour contrer l'iPhone d'Apple et le Blackberry de Research In Motion mais aussi MeeGo, l'alliance entre Nokia et Intel, Bada, le système d'exploitation de Samsung et Android, celui de Google.Pascal Boulard
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