Éric Ciborowski1,95 m, longiligne, Éric Ciborowski a de l'allureDepuis l'âge de raison, il veut être décorateur. Passionné par les arts décoratifs du début du XXe siècle, son travail révèle un graphisme très personnel, comme ses jardins ultra-contemporains.?Inspiration et style. C'est le projet qui définit le style. Se remettant tout le temps en question, il ne se laisse enfermer ni dans les lieux ni dans les formes. Son inspiration prend racine dans les fondamentaux des années 1920-1930.?Rapport entre architecture extérieure et décoration. « Dans une station balnéaire, je ne vais pas construire un chalet suisse. »Les jardins. D'abord, une affaire d'ombre et de lumière. Les plus sublimés sont les jardins japonais car, dans la forme, ils vont à l'essentiel. Les plus magnifiés sont les jardins néoclassiques car ils s'imposent par le détail. Sur un registre plus intimiste, les clients privés lui confient leurs jardins et leurs terrasses parce qu'il est décorateur.?Ses bases. « J'ai une pensée solaire. J'aime toutes les déclinaisons poétiques qui vont de l'or à l'argent. » Aime tout mais pas n'importe quoi : les cotons, le mohair, le crin ; les papiers peints des années 1920 faits à la main par Mauny pour leur aspect construit et leur sensualité tactile ; les tapis accrochés comme des tapisseries, comme en Russie ou en Italie.

latribune.fr

15 Avr 2010, 23:21

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