STRONG>Y AVAIT DU SOLEIL ET DES NANAS...A lire pendant vos vacances au Club, ou ailleurs. Jean-Jacques Manceau, rédacteur en chef adjoint à L'Expansion, décrypte « la machine à rêves », cette marque mythique unique dans le secteur du tourisme. Il décit le travail en profondeur effectué durant ces dix dernières années, la stratégie de montée en gamme menée, depuis 2004, par son président, Henri Giscard d'Estaing. L'histoire d'une course contre la montre pour passer d'un marché de masse à un marché plus sélectif, racontée de l'intérieur, par les acteurs de cette révolution culturelle bousculée par internet et le tourisme «low cost» qui ont dû se réinventer pour survivre. Avec plein d'anecdotes croustillantes, notamment sur les G0 célèbres qui ont débuté au Club : Nicolas Canteloup, Marc Jolivet, Anne Roumanoff, Luc Besson ou fabrice Luchini. Un vivier de talents.« Le CLub Med. Réinventer la machine à rêves », de Jean-Jacques Manceau, Éditions Perrin (225 pages, 20 euros).ANATOMIE DU « TOUS POURRIS »Alors que « l'Affaire Bettencourt », devenue affaire d'État, multiplie les rebondissements, illustrant le mélange entre argent, affaires et politiques en France, relire sur les plages un ouvrage publié en 2007, sobrement intitulé « Profession corrupteur ». Cette activité para-économique, opaque et hors des circuits officiels, siphonne des dizaines de milliards d'euros chaque année, l'équivalent du trou de la sécu ou des retraites. L'auteur, philosophe et journaliste d'investigation, spécialiste du lobbying nous fait découvrir les coulisses du pouvoir politique et économique pour montrer comment les corrupteurs manipulent les décideurs. Au-delà de l'image d'Epinal des « porteurs d'enveloppes », ce sont de véritables professionnels de la corruption qui se révèlent. Roger Lenglet dévoile leurs méthodes concrètes, partout où ils agissent, dans les mairies des grandes villes et des petites communes, dans les administrations et les entreprises publiques ou privées. « Profession corrupteur », de Roger Lenglet, Éditions Jean-Claude Gawsewitch (313 pages, 20 euros).LA GLOBALISATION HEUREUSEUn nouveau livre sur la crise ? Non, l'auteur, fort de son expérience auprès d'industriels, de gouvernements des pays émergents, de fonds souverains, nous propose d'ouvrir les yeux sur la mondialisation et d'y trouver des motifs d'espérer et de rebondir. Bien des faits récents nous rappellent que la mondialisation est entrée dans une nouvelle phase, celle où les pays « industrialisés » du Nord ne décideront plus seuls et où l'essentiel des ressources se trouvera au Sud. Plutôt que de déplorer - voire de diaboliser - un mouvement inéluctable, sommes-nous prêts à en accepter les conséquences, à nous adapter pour en tirer profit ? Ce livre nous invite, appuyé par de très nombreux exemples en France comme à l'étranger et par des rencontres avec des chefs d'entreprise d'Inde et du Maroc, à revoir notre logiciel de pensée. Sans l'Europe, nous ne sommes rien, mais sans stratégie commune, comment renouer avec la croissance ? La solution, c'est valeur ajoutée, recherche et innovation. Accompagnons le Sud pour qu'il devienne demain un partenaire et un marché pour nos entreprises.« Mondialisation. Un autre regard », de Nicolas de Germay, Editions Nouveau Monde (250 pages, 24 euros).

latribune.fr

16 Juill 2010, 23:51

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