L'Espagne et le pays basque français revendiquent l'invention de cette chaussure poids plume, dotée d'une semelle en corde de chanvre tressée. Démocratisée au XIXe siècle, elle fait cet été un come back étonnant. Même Véronique Nichanian, la Directrice des collections homme d'Hermès, fait défiler cet été la fameuse sandale. Comptez tout de même 270 euros pour une version montante lacée, marquée d'un discret « h » brodé. Plus accessible, la série limitée proposée par la marque Rivieras, associé à Christophe Lemaire (qui vient justement d'être nommé nouveau responsable des collections femmes d'Hermès), réalise un modèle en toile de coton indigo et doublure éponge, vendu 50 euros. Haut en couleurs, les chaussons proposés par Zespa, la petite marque originaire d'Aix-en-Provence, se dessinent un bel avenir. Avec ses 25 références - allant du cuir d'agneau à la toile 100 % coton, en passant par le cuir (python, galuchat etc) - et sa semelle intérieure en carton recyclé et velours de vache, la jeune griffe a tout bon. Symbole d'un chic naturel à la française, les espadrilles Pare Gabia (« sans égale » en basque) s'unissent une nouvelle fois, cette saison, aux créatrices Tsumori Chisato et Véronique. Quand la styliste nippone apporte à la manufacture française sa vision onirique, sur des chaussures compensées lacées d'un foulard de soie, la belge opte plutôt pour des enrobages sophistiqués en cuir velours, dans des tons noir ou ambre. Julie André

latribune.fr

16 Juill 2010, 23:50

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