La question de l'avenir de Nokia sur le marché des équipements pour les réseaux télécoms est plus que jamais posée. La perte trimestrielle historique publiée hier, de 559 millions d'euros, contre un bénéfice de 1 milliard l'an dernier à pareille époque, résulte en effet de la dépréciation passée sur Nokia Siemens Networks. Cette filiale commune créée en avril 2007 avec Siemens a échoué à s'imposer sur le marché très concurrentiel des équipementiers. Elle s'est fait souffler par Ericsson la division réseaux de Nortel. L'action Nokia a chuté hier de près de 11 % en Bourse. Les analystes s'attendent à voir Nokia se concentrer sur son premier métier : la conception et la ventes de mobiles, où il est attaqué par les Apple, BlacBerry et autre HTC. PAGE 13
Nokia tombe pour la première fois dans le rouge
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