joubertBrian Joubert, vous allez inaugurer un nouveau programme avec trois quadruples sauts. N'est-ce pas très risqué ?C'est très compliqué. C'est un programme que je suis parvenu à faire l'année où j'ai été champion du monde, en 2007. Je sais que je peux le refaire. À l'entraînement, j'y arrive. Mais je ne sais pas encore si je le ferai au trophée Éric-Bompard. Je pars avec l'objectif de faire deux quadruples sauts. Et si je me sens bien, j'essaierai le troisième. Avec le nouveau système de notation, la prise de risque n'est pas prise en compte. Il faut que ce soit bien mesuré.Puisque ça ne paye pas de prendre des risques, ne vaut-il mieux pas les limiter ?Je pense que j'ai besoin de la prise de risque, sinon, je ne prends pas de plaisir. J'ai toujours baigné dans cet état d'esprit. Il ne faut pas négliger le côté artistique pour autant, mais je prends mon pied en faisant des quadruples sauts.Vous n'avez jamais été médaillé olympique. Votre saison sera-t-elle tournée vers Vancouver ?C'est le but ultime. Je m'entraîne tous les jours pour Vancouver. Ce seront mes troisièmes Jeux olympiques. Ceux de Turin s'étaient très mal passés [Brian Joubert avait terminé en sixième position, Ndlr]. J'ai aujourd'hui plus d'expérience et de maturité et c'est cette médaille d'or que je veux.Propos recueillis par RMC SPORT

latribune.fr

16 Oct 2009, 1:50

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