Louis Vuitton, champion de l'internationalisation

Louis Vuitton, acquis par Bernard Arnault en 1989, est passé en vingt ans du petit malletier français à la cash machine internationale d'aujourd'hui, présente sur tous les continents et diversifiée dans tous les secteurs. Après le prêt-à-porter, les lunettes et les chaussures, la marque, présidée par Yves Carcelle (photo), se lancera bientôt dans le parfum. Avec ses 455 boutiques dans le monde, c'est un exemple d'internationalisation réussie. Au contraire de ses concurrents, elle se lance la plupart du temps (sauf au Moyen-Orient où elle est contrainte par les législations) en suivant un modèle de développement en propre, sans passer par les partenaires locaux, qui limitent la liberté d'action sur les prix ou le personnel par exemple. « C'est notre indépendance et notre image qui sont en jeu », déclare Yves Carcelle. Chez lui, les frontières de l'Europe ne sont pas celles des atlas distribués à l'école. « Nous avons inclus l'Inde et le Moyen-Orient à notre zone Europe du Sud car les élites de ces pays vont à l'école à Londres et sont bien plus proches de la culture européenne que de l'asiatique », continue le président. Estimée, selon Interbrand, à 21,1 milliards de dollars, Louis Vuitton est la 16e marque la plus valorisée au monde, tous secteurs confondus. Elle domine largement ses suivantes dans le luxe, Gucci et Chanel, valorisées respectivement 8,2 et 6 milliards. S. L.
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