Frustrant. C'est le mot qu'emploie Philippe Doucet pour évoquer son action à Argenteuil. « On travaillait sur le développement économique pour faire venir de l'activité dans la ville. On a commencé à refaire nos zones d'activité, on a fait une ligne de bus pour les desservir, tout cela pour faire venir des entreprises et recevoir plus de taxe professionnelle », raconte le maire PS de la troisième ville d'Île-de-France (104.500 habitants). « Et puis voilà la réforme de la TP et on se retrouve avec une situation figée. On aura beau faire, à l'avenir, on aura seulement l'équivalent de nos 23 millions de recettes de TP. Nos efforts pour être attractifs seront inutiles puisqu'on recevra une dotation à la place, qui sera au mieux stable, mais dont on ne sait pas comment elle va évoluer. » Faut-il chercher d'autres recettes fiscales ? Les impôts fonciers des ménages ont déjà crû de 13,9 % en 2009. Ils augmenteront encore de 9 % en 2010. « On n'a pas le choix. La ville a 225 millions d'euros de dettes, dont 80 % d'emprunts toxiques », explique Philippe Doucet. « Mais après, on sera au plafond, on ne pourra plus augmenter les impôts ménages. » La marge de man?uvre sera donc des plus réduites. Et il ne faudra pas compter sur le département : le Val-d'Oise subit de plein fouet la baisse des droits de mutation. « Les subventions du département vont baisser », annonce Philippe Doucet, qui est aussi.. vice-président du conseil général. S. T.Nos efforts pour être attractifs seront inutilesPhilippe Doucet (PS), maire d'Argenteuil.

latribune.fr

16 Nov 2009, 1:43

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