iGraal rémunère les achats des internautes

Île-de-France/servicesEn lançant début novembre le premier comparateur de prix, toutes réductions comprises, iGraal.com innove. Avec ce système, les e-consommateurs peuvent non seulement trier les réponses par prix marchands, mais aussi en tenant compte des remises et bons de réduction proposés par l'entreprise sans oublier la part de « cash back ». Car c'est sur ce créneau que iGraal a assis sa réussite. un modèle simpleCréée en 2006 par Christian Goaziou, un ancien de chez Microsoft, la start-up a tout de suite surfé sur ce modèle économique simple : les marchands proposent des remises (bon de réduction, code promotionnel, port offert, remise monétaire, etc.) que l'entreprise répercute sur son site. Lorsque l'internaute effectue un achat, iGraal est rémunéré sur cette vente et reverse une grosse partie de la commission à l'internaute (entre 60 % et 100 %). Et tout le monde est gagnant : l'e-marchand n'a pas d'avance de trésorerie à faire, l'e-consommateur récupère du cash et iGraal se rémunère au passage. Après avoir validé et testé la technologie la première année, c'est mi-2007 que le site a réellement démarré et, en 2008, iGraal a réalisé plus de 3 millions d'euros de chiffre d'affaires avec une petite équipe d'une douzaine de personnes. « Mais nous travaillons aussi avec pas mal de free-lance et de consultants », modère Christian Goaziou. Et pas question de s'arrêter en si bon chemin. Si le service iGraal est aujourd'hui accessible soit directement par le site, soit en téléchargeant gratuitement un petit logiciel qui s'installe sur son navigateur, l'entreprise prépare une version pour mobile qui devrait sortir pour la fin de l'année. « Nous investissons en permanence », reconnaît Christian Goaziou qui ambitionne de voir son site devenir l'hypermarché de l'hyperpromotion en France et en Europe. « Mais toujours en misant sur la qualité plutôt que la quantit頻, insiste le PDG. Prochaine étape : le déploiement d'iGraal sur le marché anglo-saxon et un chiffre d'affaires entre 6 et 10 millions d'euros en 2010. Béatrice Delamotte
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