Enseignement supérieur58 millions de crédits en plus ont déj...

C'est un exercice délicat auquel s'est livré vendredi Valérie Pécresse. La ministre de l'Enseignement supérieur a détaillé les dotations que recevra en 2011 chaque université. Ces moyens étant désormais répartis selon un nouveau système d'allocation basé sur l'activité et la performance des établissements, plusieurs d'entre eux contestent chaque année leur enveloppe. « Les universités bénéficieront bien, sur 2007-2011, de 9 milliards d'euros supplémentaires, hors grand emprunt, en vertu de l'engagement présidentiel, dont 395 millions d'euros de crédits de fonctionnement, soit une hausse de 22 % », a indiqué Valérie Pécresse, précisant qu'« aucun autre secteur du service public de l'Etat n'a bénéficié d'une pareille augmentation », pour désarmorcer toute critique. Sur la période, les universités recevront également 395 millions d'euros pour les travaux de mise en sécurité.Gestion des ressources humainesEn 2011, ce sont 78,4 millions d'euros de moyens de fonctionnement en sus qui leur seront précisément distribués, dont 58,4 ont d'ores et déjà été répartis ; une somme qui inclut un « bonus » destiné à stimuler la politique de gestion des ressources humaines des 73 universités autonomes. Les 20 millions restants seront octroyés « à mi-année » aux établissements qui doivent signer leur contrat quinquennal avec l'Etat, ce qui permettra de « valoriser leur bilan et leur projet ». Les universités voient donc leurs crédits de fonctionnement progresser de 3 % en moyenne (1,5 % au minimum). Sur 2007-2011, certaines, jusqu'alors sous-dotées, auront bénéficié d'un « rattrapage » conséquent de leurs moyens telles Lille II (+ 56 %), Angers (+ 50 %) ou Nîmes (+ 44 %). Autre « ajustement », celui de la masse salariale. Certaines universités autonomes, dont la pyramide des âges est défavorable, se sont émues fin 2010 de devoir faire face à des dépenses non anticipées. 107 millions d'euros, correspondant à une hausse de 2,2 % de la masse salariale, leur seront octroyés. Les plus favorisées devront faire preuve de « solidarité » à titre provisoire. Reste à savoir si les mieux loties seront disposées à « mettre au pot ». Clarisse JayLes universités savent à quelle sauce elles seront accommodées
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