La voix discordante de la France

« Ce n'est pas une directive sur la régulation mais sur la libéralisation que vous proposez ». Telle est l'opinion de la France sur la directive AIFM. Si les discussions entre le Conseil, la Commission et le Parlement progressent, Jean-Paul Gauzès, rapporteur de cette directive, reconnaît qu'un accord « est difficile à trouver ». La faute à qui ? À Paris, entre autres, qui bloque sur certains points, comme sur la question du passeport pour les pays tiers. Si le Parlement impose quatre conditions pour l'obtenir (« La Tribune » du 12 avril 2010), la France ne veut pas en entendre parler et milite pour le placement privé. Autre point de discorde : le marketing passif. Les parlementaires veulent des règles pour limiter la vente de fonds des pays peu ou pas coopératifs, la France n'en veut pas. Une position en décalage avec le discours affiché sur la régulation.
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