Les richesses de l'Arctique suscitent passion et convoitise

L'Arctique, qui pourrait receler jusqu'à 13 % des réserves de pétrole et 30 % des réserves de gaz naturel non découvertes de la planète, suscite passion et convoitise. La Russie et la Norvège ont signé mercredi un accord sur la délimitation des frontières maritimes dans l'Arctique. Mais le Canada et la Russie continuent de s'en disputer le partage. Le texte signé par le président russe, Dmitri Medvedev, et le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, à Mourmansk (Russie) Torija va permettre de lever le moratoire de trente ans sur l'exploitation de gisements gaziers et pétroliers du plateau continental arctique sur un territoire litigieux de 176.000 kilomètres carrés.Russie et Canada en discussionD'énormes gisements d'hydrocarbures se trouvent de part et d'autre de cette zone, avec le champ gazier Chtokman côté russe et les champs Snoehvit et Goliat côté norvégien. L'exploitation des gisements ne débutera toutefois pas avant douze à quinze ans, a prévenu le ministre russe des Ressources naturelles, Iouri Troutnev. Les discussions entre la Russie et le Canada en revanche patinent. A l'issue d'entretiens à Moscou avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, le ministre canadien des affaires étrangères Lawrence Cannon a indiqué que les deux pays s'en remettaient à l'ONU qui prévoit un arbitrage entre les dossiers présentés par les différents pays. L'essentiel du débat porte sur l'attribution de la chaîne dorsale de Lomonossov. Sergeï Lavrov a rappelé qu'elle avait été « découverte par des explorateurs russes » mais reconnaît que la question est aujourd'hui de savoir si « elle constitue le prolongement de notre plateau continental ». Xavier Harel
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