Un bilan passé

Dans l'adversité, Nicolas Sarkozy s'exprime. Souvent, et longuement. Il s'est écoulé moins de trois semaines entre son intervention télévisée depuis les États-Unis, le 23 septembre, et l'interview fleuve que le chef de l'État a accordée hier au « Figaro », afin de reprendre la main. Il le fallait, dans un contexte de mécontentement croissant et de polémiques à répétition (sur Frédéric Mitterrand, l'élection de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad). L'occasion pour le président de justifier ses choix et de tenter de recadrer l'ensemble de sa politique. Avec, pour fil conducteur, l'idée que grâce à une présidence active, la France a tiré son épingle du jeu en matière économique, s'affichant comme le pays « qui a le moins souffert de la crise » et qui a inspiré les politiques de relance adoptées partout dans le monde. Pour savoir ce qu'il en est réellement, « La Tribune » a expertisé les prises de position les plus saillantes du chef de l'État dans le domaine économique et social. De fait, la France subit en 2009 une récession moins prononcée que les autres grands pays industriels. Sans doute, pour partie, grâce à la politique de relance. Mais aussi en raison des spécificités françaises ? le poids du secteur public et des prestations sociales, qui jouent le rôle d'amortisseur ?, que le chef de l'État avait dénoncées en d'autres temps.
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