Eurodéputé libéral britannique, candidat à la présidence du Conseil européen.Vous jouez les perturbateurs en présentant votre candidature au futur poste de président du Conseil européen, contre Tony Blair, notamment. Pourquoi ? Je n'aime pas la façon dont le processus de nomination se déroule. Ce devrait être une sélection ouverte, mais ce que l'on a vu jusqu'à présent, c'est de l'amateurisme. Le traité de Lisbonne dit que ce poste doit servir à mettre en avant le rôle du Conseil. Il y a deux façons de voir les choses : soit on a une description de poste détaillée, soit on a des candidats qui soumettent leur vision du poste et c'est aux chefs d'État et de gouvernement de choisir la personne qui leur plaît le plus. Finalement, n'importe qui peut se présenter : il suffit de proposer son nom à chaque Premier ministre et au président de la Commission. Pourquoi pas moi, alors ? À part vous, qui serait le candidat idéal ? Il y a clairement des règles non écrites dans le processus de nomination. La première, c'est d'être un homme, d'être blanc, d'avoir autour de 50 ans, de sortir d'une bonne université, d'avoir été dans le coin depuis un moment, de préférence ex-Premier ministre, mais il n'y a aucune raison que ce soit le cas. Tout cela réuni, c'est tout à fait moi. Et la différence avec Tony Blair, c'est que je n'ai pas de sang sur les mains ! En fait, la meilleure personne pour ce job, ce serait une femme. La différence avec Tony Blair, c'est que je n'ai pas de sang sur les mains !Chris Davies

latribune.fr

17 Oct 2009, 1:36

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