STRONG>+ Sur la reprise mondialeFin 2008, « La Tribune » lançait déjà un tonitruant « Vivement 2010 ! » Le même optimisme nous conduisait à écrire, avec raison, en décembre 2009 : « Aujourd'hui, l'on mésestime probablement la vigueur du rebond qui est à l'oeuvre. » Ce pronostic, intitulé « 2010 : la bonne surprise », était nourri par l'idée que les thérapies mises en oeuvre par les États « allaient produire leurs effets à plein ». Comme en témoigne la force de la croissance mondiale, proche des 5 % en 2010........+ Sur la croissance françaiseNous prenions peu de risques l'an dernier en annonçant une croissance « chiche » en Europe. Une analyse plus fine nous permettait de prévoir une performance honnête pour la France, car celle-ci devait « profiter de la croissance grâce à l'effet d'entraînement de son partenaire allemand, connecté sur les marchés internationaux ». En revanche, nous avons parié sur une décrue du chômage, dès 2010, alors que celle-ci est à peine amorcée........+ Sur les malades de l'EuropeFin 2009, « La Tribune » détectait deux malades en Europe : l'Espagne et le Royaume-Uni. Depuis, l'infirmerie des Vingt-Sept ne désemplit pas, avec l'arrivée de la Grèce et l'Irlande. Le quotidien économique avait bien pronostiqué que le gonflement des dettes des États allait provoquer de « difficiles débats », voire « de nouvelles turbulences ». La crise de la zone euro en est une preuve éclatante........-- Sur la ChineEn 2008 comme en 2009, selon nous, l'incendie couvait en Chine. Trop de crédits, trop de bulles, trop de croissance : le bolide chinois nous paraissait condamné à une sortie de route. « Un jour ou l'autre, cette bulle éclatera, il faudra éponger les centaines de milliards de dollars de crédits douteux », écrivait « La Tribune ». Raté. Les dirigeants de Pékin ont magistralement orchestré la sortie de crise. Mais les craintes sur la surchauffe chinoise subsistent.

latribune.fr

18 Déc 2010, 23:49

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