Tom Enders bientôt dans le fauteuil de Louis Gallois

Et les patrons allemands du groupe EADS ? Là aussi, les ego vont s'entrechoquer. Bien sûr, Tom Enders reste le favori légitime du camp allemand. Séducteur né, il a rempli sa première mission en tant que coprésident d'EADS à l'époque : dézinguer Noël Forgeard, honni par toute l'aéronautique allemande. Il parcourt aujourd'hui le monde pour vendre des Airbus. Le PDG d'Eurocopter, Lutz Bertling, qui s'est découvert de l'ambition en devenant en 2006 à la surprise générale le patron du premier constructeur mondial d'hélicoptères, se tient prêt au cas où « son ami » trébucherait dans la dernière ligne droite. Car les chausse-trapes restent encore très nombreuses chez Airbus (lire ci-contre). Lutz Bertling serait alors le recours du camp allemand. À moins que le patron de la division Defence & Security d'EADS, Stefan Zoller, marginalisé par Tom Enders, lance une dernière offensive. Mais, selon des sources internes, il aurait plutôt la tête ailleurs. Notamment chez Rheinmetall à qui il fait les yeux doux. D'autant qu'Enders pourrait être là pour dix ans : aucun accord ne peut l'empêcher de rempiler cinq ans de plus. M. C.
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