NICOLAS PeCOURTLes encours du crédit à la consommation dans ...

NICOLAS PeCOURTLes encours du crédit à la consommation dans l'Europe des 27 en 2009 sont stables. Comment l'expliquez-vous ?Il s'agit d'un effet technique car les volumes d'encours sont tels que l'inertie est très forte. Ainsi, la baisse de la production enregistrée quasiment partout l'an dernier n'est pas visible. En revanche, il faut s'attendre à voir un recul des encours en 2010 et 2011. Néanmoins, si l'on regarde la tendance, en comparant avec la période 2007/2008, on note une décélération des encours (-4,5%) plus violente. Le phénomène est particulièrement marqué dans les pays où la croissance du crédit avait été forte avant la crise, c'est-à-dire les pays de l'Est, la Grèce, l'Irlande et l'Espagne. Seule l'Italie conserve sa tendance croissante. La part du crédit à la consommation dans l'endettement total des ménages (hors immobilier) est de 18 % en 2009 dans l'Union. Que recouvre ce chiffre ?D'abord, il montre que les Européens ont moins recours au crédit à la consommation que l'ensemble du monde (où le taux est de 25%). Mais surtout, son évolution brute n'est pas toujours significative. Ainsi, le taux d'endettement des Français est passé de 40 à 69 % au cours des dix dernières années, alors que la part du crédit à la consommation est restée stable à environ 16 %. Cette croissance globale a été tirée par les crédits immobiliers dont les montants sont plus élevés et les durées plus longues. Les Européens ont moins recours au crédit conso que le reste du monde. »flashinterviewDirecteur de la prospective de Crédit Agricolegricole Consumer Finance
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.