L'OMS tire le bilan de la grippe H1N1
Le monde a eu de « la chance » avec la première pandémie grippale du siècle qui a fait quelque 18.000 morts depuis sa découverte en avril 2009, car le virus H1N1 n'a pas muté, a estimé lundi la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé. Dans son discours inaugurant la 63e Assemblée générale de l'agence onusienne à Genève, Margaret Chan a expliqué que « les bonnes nouvelles » en termes de santé mondiale dépendaient surtout des engagements politiques des États ainsi que des ressources mises en oeuvre.« Parfois, cependant, nous avons simplement de la chance. Ce fut le cas avec la pandémie de grippe H1N1. Le virus n'a pas muté en une forme plus meurtrière », a-t-elle souligné.Sans reconnaître des erreurs de gestion de l'OMS, Margaret Chan a admis la nécessité « de faire une évaluation franche et critique » de l'action de l'agence onusienne durant cette crise. L' OMS est sous le feu des critiques depuis plusieurs mois sur sa gestion de la grippe H1N1. Face à ces accusations, l'organisation, qui est soutenue par de nombreux virologues, a créé un comité indépendant chargé d'évaluer sa gestion de la pandémie : un rapport final doit être rendu dans neuf mois, selon l'OMS qui a promis « indépendance » et « transparence ». Des vaccins boudésLa France a exprimé son soutien à l'OMS qui a subi comme elle des « campagnes de dénigrement » sur la gestion de la grippe pandémique H1N1, a indiqué lundi la ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot. La sévérité de la maladie a été sous-estimée alors que « des jeunes gens sans aucun facteur de risque sont décédés », a-t-elle rappelé. Au final, les vaccins ont été boudés dans de nombreux pays, laissant les gouvernements avec des surplus considérables. (avec AFP)
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