Coupe Davis  : voir Maastricht et repartir

tennisOui ou non ! À Maastricht, les questions sont fermées. Héritage du fameux référendum du 7 février 1992. La question est simple : la France va-t-elle rester dans le groupe mondial de la Coupe Davis ? Le référendum est circonscrit au MECC Maastricht Stadium et se joue en 5 matchs, le premier arrivé à 3 emportant le morceau. La victoire finale est l'unique voie de la rédemption pour une équipe de France de Coupe Davis à qui l'on promettait le saladier d'argent avec ses quatre Mousquetaires jeunes, beaux et très bien classés. Ses ? apprentis ? Mousquetaires éparpillés façon tchèque dès le premier tour par Radek Stepanek et sa raquette à bords carrés, les Tricolores sont au purgatoire face aux Pays-Bas et doivent se soumettre au vote. L'histoire d'une telle confrontation est totalement à l'avantage des Bleus. En neuf scrutins, ils ont toujours été dans le camp des vainqueurs avec notamment sept victoires sur terre battue, la surface utilisée ce week-end dans le Limbourg. Guy Forget ne pourra pas compter sur tous ses mastodontes : Gilles Simon est blessé et Richard Gasquet insuffisamment préparé. Malgré ces deux absences, Forget aura deux leaders en puissance avec Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils, qui fait ses grands débuts en simple dans l'épreuve, ainsi qu'un habitué des dernières campagnes, Michaël Llodra, spécialiste du double. D'autant que dans le camp d'en face, les éléphants sont partis depuis longtemps. Ce ne sont même pas des jeunes lions. Thiemo de Bakker (122e mondial), Jesse Huta Galung (293e mondial) sont là pour apprendre et essayer de ne pas repartir bredouille.« C'est un match qu'on doit gagner. Je pense qu'on va le gagner, prévoit Guy Forget. Je n'envisage pas une seule seconde la défaite. » Nous non plus. Sinon ce serait les affres de la zone Europe que la France n'a plus connue depuis 1998.Cette confrontation face aux Pays-Bas va également apporter du vécu à ces garçons qu'on a trop vite propulsé au sommet. Elle va peut-être, selon l'expression consacrée, « faire naître une équipe ». Et lancer la campagne Coupe Davis 2010 dès aujourd'hui.« une place en finale »Comme l'expliquait sur RMC Julien Benneteau, remplaçant aux Pays-Bas : « Les Coupes Davis victorieuses se sont construites dans la difficulté. Guy n'a jamais pu réunir les quatre meilleurs Français ensemble dans la même équipe. Il a un groupe de joueurs hyperintéressants. Si on arrive à se sauver, évidemment que l'on jouera une place en finale en 2010. » Il reste à mettre, dès ce week-end, le bon bulletin dans l'urne.Morgan Maury, avec Éric Salliot, à MaastrichtAujourd'hui : T. De Bakker- G. Monfils ; J. Huta Galung- J. W. Tsonga.
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