« C'est un secteur essentiel de l'économie française car c'est le premier en chiffre d'affaires : 135 milliards d'euros, avant l'automobile et l'aéronautique. C'est le deuxième employeur derrière la métallurgie : 400.000 emplois. Il est assez stable. C'est une industrie qui utilise beaucoup les produits agricoles français : 70 % sont transformés dans nos usines. Elle a un rôle essentiel sur l'aménagement du territoire : s'il n'y avait pas l'industrie alimentaire, il y aurait des déserts encore plus importants dans ce pays. »Jean-René Buisson, président de l'Ania (Association nationale des industries alimentaires)Philippe Joubert, PDG d'Alstom Power« Il est tout à fait normal qu'Alstom s'adapte à une fin de cycle industriel. La consommation électrique n'a pas encore retrouvé ses niveaux d'avant-crise, mais dès que ce sera le cas, les investissements reprendront et je vous assure que nous sommes armés, particulièrement en Asie, pour tenir toute notre place. N'oubliez pas qu'il y a cinq ans nous étions à terre. Nous n'avions pas les moyens de suivre la course sur l'éolien, mais il n'est pas trop tard pour revenir dans le jeu. »Matthieu Aubusson, associé chez PricewaterhouseCoopers« Ce que les annonceurs cherchent à mesurer aujourd'hui, c'est l'impact de la publicité en ligne sur la marque. La majorité d'entre eux estiment que l'efficacité d'une campagne ne se joue pas uniquement sur le dernier clic, mais également sur tout ce qui se passe avant. Il est important pour eux de mesurer toute la pression publicitaire mise en place et comment les internautes y sont exposés en amont et en aval. »

latribune.fr

17 Oct 2010, 23:23

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